Le mercato va connaître un nouveau tournant d'ici la fin de semaine. L'ASSE a trouvé un accord tripartite pour acter la venue du gardien de but valenciennois Gautier Larsonneur ! En grande difficulté au poste de gardien de but, le club va donc chercher une valeur sûre du championnat. Tout comme Gaëtan Charbonnier et Dennis Appiah, le club se renforce vraiment avec cette troisième arrivée. Portrait de notre nouveau gardien.
Présentation générale
Curriculum vitaé
- Gardien de but
- 23 février 1997 (25 ans)
- 1.81m
- Valenciennes
- Nationalité Française
Carrière footballistique
- 90 matchs de L2
- 62 matchs de L1
Parcours
- Formé à Brest (2008-2022)
- Valenciennes (2022-2023)
Durant sa formation, il a été sélectionné à deux reprises avec les espoirs français en mai et novembre 2018 ! En juillet 2021, il est convoqué pour participer aux Jeux olympiques de Tokyo. Mais il est finalement retenu par le Stade Brestois en raison de la blessure du gardien remplaçant Sébastien Cibois.
Le profil
Un petit Gabarit
Gautier Larsonneur est un petit gabarit dans un football circus qui privilégie régulièrement la taille. Il est d'ailleurs le plus petit gardien numéro 1 du championnat de Ligue 2. Avec ses 1.81m à égalité avec Johnny Placide de Bastia et juste derrière Régis Gurtner (1.82m - Amiens) Lionel Mpasi-Nzau (1.82m - Rodez) selon transfermarkt.
Une taille évoquée lors d'un entretien à Coparena, "Déjà un gardien de but moderne [...] Ce n'est pas le terme approprié parce que je pense qu'aujourd'hui, un coach préfèrera toujours un gardien qui coûte zéro but dans une saison et n’en apporte pas dans le jeu au pied. On reste quand même sur la base de la base du métier de gardien de but : c'est ne pas prendre de buts. Le gardien de but moderne, il est plus participatif, il est acteur du match, il est moins en retrait qu'auparavant. Mais il ne faut pas oublier : le principal objectif d'un gardien, c'est que le ballon ne franchisse pas sa ligne. "
Un gros bosseur
Pour Ouest-France, il n'hésitait pas à dire combien il doit travailler pour performer : "Je n'ai pas de scrupules à le dire. Je sais que c'est moi qui bosse le plus dans le club (ndlr à Brest en septembre 2020). Tout le monde le sait et tout le monde vous le dira. C'est ce qui me permet d'être performant. Et quand tu mets tout en oeuvre la semaine, que tu fais tout psychologiquement pour être prêt, ça paye !"
D'ailleurs, il met toutes les chances de son côté pour performer. Il rappelle toujours dans l'entretien de Coparena que "Dès que j'ai pu signer pro, j'ai pris un entraineur physique pour obtenir le maximum de mon corps. Je travaille toujours avec aujourd'hui. J'ai vu aussi par le passé un kiné personnel. En tant que joueur on doit se donner les moyens pour performer"
Il précise toutefois ne pas avoir de préparateur mental : "Plus on avance dans l'âge, plus on se rend compte que la pression doit vite être assimilé. Ne pas impacter nos performances. On travaille pour gérer ça? On gère ça de mieux en mieux avec le temps. Je n'ai pas de préparateur mental pour l'instant. Pour moi je n'en n'ai pas aujourd'hui besoin. Peut-être que ça changera."
Un super jeu au pied
Une des qualités premières du gardien est son jeu au pied et sa capacité à être capable de relancer avec brio. Il livre son avis notamment qu'il aime bien jouer sur le champ pendant les entrainements pour Maligue2.fr.
"Je ne suis pas un joueur de champ mais avec le coach Furlan il faut un gardien qui manie bien le ballon avec ses pieds, qui aime bien jouer. C’est important pour lui. Au quotidien, il répète qu’il veut un gardien qui joue haut derrière ses défenseurs, qui les accompagne, qui peut leur donner une solution en se rendant disponible pour éviter d’envoyer le ballon en touche ou loin devant sans réel objectif. Le travail de relance a son importance également. Avec l’expérience, j’apprends à jouer de plus en plus avec mes défenseurs et à pouvoir les aider. Il y a beaucoup de travail physique avec ballon, et même si on s’entraîne beaucoup c’est toujours un bonheur !"
Il en rajoute une couche avec Coparena : "J'essaie de savoir où le joueur va avoir sa solution avant de lui faire la passe. Tout ça se travaille à l'entrainement. Le jeu c'est un projet global. C'est toujours plus facile pour le comprendre si nous, gardien, nous sommes pleinement impliqué dans celui-ci. Donc oui, c’est important et puis je prends du plaisir à me sentir concerné par le jeu, à travailler ma vision du jeu, les orientations du corps…"
Ses idoles
Lors d'un entretien vidéo pour Free Ligue 1, Gautier Larsonneur évoque ses deux gardiens favoris et qui l'inspirent. "Les deux gardiens qui m'ont marqué, c'est Olmeta et Barthez car ils ont une folie qui était tellement maitrisée. Fabien Barthez m'a pas mal inspiré quand j'étais jeune. Ce côté fou mais efficace. Pascal Olmeta aussi par sa folie. Il faisait des choses exceptionnelles. On a la chance d'avoir des gardiens très bons en France. On peut puiser dans une belle ressource française"
Un entretien décalé sympathique pour découvrir l'homme Gautier Larsonneur, pêcheur et grand ami de Paul Bernardoni.