Le coach stéphanois a offert un très grand interview ce week-end pour le journal local du Progrès. Après 10 journées, il livre un gros bilan de son début d'aventure stéphanoise. Plusieurs maux ont été identifiés et sont les axes de progression pour les semaines à venir !
Un bilan pour progresser
Après 10 journées, un premier bilan a été établi par le staff. En effet, les verts pointent à la 18e place du classement et ont obtenu 11 points (pour un total de 8 avec les 3 de pénalité). Avec 18 buts inscrits et 19 concédés, les verts vivent souvent des matchs riches en rebondissements.
"On a fait un bilan stats, produit par les analystes vidéo, coups de pied arrêtés et jeu, c’est-à-dire organisation offensive/défensive ainsi que les transitions offensives/défensives. On a présenté cela aux joueurs vendredi matin. Pour donner un exemple, on faisait dix-quinze minutes de vidéo sur les coups de pied arrêtés (touche, corner et coup franc) puis on allait travailler cela sur le terrain pour à la fois modifier certaines choses et en valider d’autres qui étaient bonnes. On a tout balayé en essayant de faire aussi parler les joueurs, sans stigmatiser qui que ce soit dans l’unique but d’avancer."
Les CPA, un point à améliorer
Un des axes de progression identifié par le staff est la gestion des coups de pieds arrêtés. En effet, les verts ne sont pas assez efficaces sur CPA tant offensivement que défensivement. "Les coups de pied arrêtés sont un problème. Par exemple, on a tiré 53 corners (deuxième plus haut total de L2) et on n’a tiré que cinq fois au but, le tout sans marquer." Défensivement, il va falloir gagner en efficacité. Les verts concèdent en moyenne 4 tirs cadrés par match (ce qui n'est pas excessif) mais concède un but toutes les deux frappes cadrées. "Après, défensivement, beaucoup de choses sont à améliorer. On a subi 40 tirs cadrés (12e total de ligue 2) pour 19 buts encaissés."
Gérer les transitions
Dernier constat fait par le coach « Globalement, on a vu qu’on n’était pas vraiment mis en danger par la construction en elle-même de l’équipe adverse. On est mis en danger par des transitions rapides ou des coups de pied arrêtés. [...] Maintenant, on doit éliminer tous ces petits détails, sur de l’intensité, le pressing ou encore le placement, qui nous coûtent cher. ». Le chemin est tracé par le staff, reste désormais aux joueurs de faire le nécessaire pour avoir les bénéfices de leurs nombreux efforts.
Crédit photo : asse.fr