Victor Lobry revient pour la première fois sur sa signature à l'AS Saint-Etienne dans les colonnes d'aisnenouvelle. Celui qui récupérera le numéro 22, comme la date de naissance de sa mère aurait volontiers récupéré le 19 détenu par Yvan Neyou, date de naissance de son fils. En attendant après 2 saisons abouties à Pau en ligue 2, il s'offre un nouveau challenge pour 2 saisons plus une en option en cas de remontée en ligue 1. Extraits.

Pourquoi Sainté ?

"Ça s’est fait assez rapidement, en même pas une semaine. J’ai eu le directeur sportif (Loïc Perrin) et le coach (Laurent Battles) au téléphone, que je connaissais déjà un petit peu parce que j’avais joué contre Troyes quand il était là-bas. Je connaissais son système de jeu et en tant que milieu de terrain, c’est attrayant et tu as envie d’y participer. Et j’ai choisi Saint-Étienne tout simplement parce que c’est Saint-Étienne (sourire). Quand on commence le foot en étant petit, ce sont des clubs comme ça qui font rêver. C’est vite devenu une priorité et quand tu arrives à Saint-Étienne, tu as envie de t’inscrire dans la durée."

Un contexte effrayant ?

"« J’ai surtout pensé à la fête que ça pouvait être en cas de remontée. Comme je viens du nord de la France, il y a un peu les images de Lens qui remontent. Et je me dis qu’ici ça peut être la même chose, avec un public de passionnés amoureux du club. Je l’ai vécu à travers la TV et ça donne des frissons. Petit, je n’étais pas un supporter du club mais cette ambiance-là donne envie de participer. Si tu n’es pas supporter, tu te laisses emporter par le truc. Dès que ça va tourner, qu’on va prendre des points et gagner des matches, le stade va se remplir petit à petit. Il faut qu’on arrive à emmener les supporters avec nous pour vivre un truc collectif incroyable."

Un parcours atypique

« C’est une autre dimension. Tout ce qu’il y a à Pau, ici c’est en double ou en triple. Ça donne encore plus de motivation. Ça me fait passer un palier et ça m’ouvre aussi de nouveaux défis. J’ai envie de progresser, c’est une bonne opportunité pour continuer à avancer. C’est à moi de montrer que je suis capable de jouer, même dans un gros club. C’est quelque chose d’incroyable. Quand on est petit, on rêve de jouer dans ces clubs-là. J’ai eu une carrière avec des rebondissements. Ça s’est éloigné, puis ça s’est rapproché, ça s’est rééloigné… Quand ça devient concret, t’as juste envie de profiter du truc et de donner le maximum pour prendre du plaisir. Et dans un sens, rendre ce qu’on m’a donné. Ce n’est pas donné à tout le monde de jouer ici. J’ai envie de faire honneur à ce maillot. »

Crédit photo : asse.fr