Le milieu des agents sportifs frémit depuis la très vaste opération policière qui a eu lieu dans le milieu dans le courant de la semaine. L'ASSE n'a pas échappé aux perquisitions. Deux agents impliqués organisent leur défense...
L'arrivée d'Adil Aouchiche à l'ASSE a fait couler beaucoup d'encre à l'époque. Assortie d'une prime à la signature de 4 millions d'euros et d'un confortable salaire pour un si jeune joueur n'ayant encore pas fait ses preuves, beaucoup avaient déjà critiqué cette opération sportive et financière.
Deux ans plus tard, c'est l'entourage du joueur qui est inquiété par une procédure visant à faire la lumière sur les différents intermédiaires étant intervenus dans ce transfert. Il s'agit pour la police de découvrir si certaines personnes ont exercé illégalement le métier d'agent sportif lors de cette transaction, touchant au passage de l'argent.
L'ASSE est suspectée d'avoir usé de pratiques douteuses
Ce jeudi, les avocats de Wilfried Kanga et de Jalal Benalla, cités dans la presse dans cette affaire, ont publié un communiqué.
Les avocats de Wilfried Kanga regrettent entre autres un article qui évoquerait une procédure en vieille de 3 ans et dans lequel l’ex-joueur du SCO apparaît, "en omettant de préciser que celui-ci n’a jamais fait l’objet de la moindre poursuite d’une part et qu’il a été parfaitement mis hors de cause à l’issue des investigations opérées".
S'agissant du transfert d'Adil Aouchiche, l’avocat de Jalal Benalla qui s'est occupé de cette transaction explique que l’agent de joueurs et ancien international de judo regrette que "son nom ait été imprudemment cité, au mépris de la présomption d’innocence", indiquant qu'il "conteste vigoureusement les faits qui lui sont reprochés". Jalal Benalla a par ailleurs été remis en liberté "sans qu’aucune charge n’ait été retenue contre lui à ce stade".
L'ASSE et le SCO Angers sont suspectés d'avoir usé de pratiques douteuses en lien avec trois agents.
Les trois hommes, gardé à vue mardi dernier, sont visés par une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Bobigny qui porte sur des faits d'"exercice illégal de la profession d'agent sportif" et de "blanchiment aggravé". Sur les trois, seulement un possède sa licence permettant de gérer des joueurs en France.