Arrivé au mercato hivernal chez les Girondins, Josuha Guilavogui a rapidement pris ses responsabilités. Capitaine des Girondins de Bordeaux, il s'est exprimé en conférence de presse aujourd'hui. Des propos retranscrits par le site Poteaux carrés. Extraits.
Josuha Guilavogui : "Avec les réseaux sociaux, on peut mesurer la détresse de nos supporters, mais nous sommes les premiers malheureux. Ce sont des scénarios dramatiques, quand Jimmy rentre et que pour un talon son but n’est pas validé contre Saint-Etienne. À Nantes, on pense que le scénario est en notre faveur et finalement on perd. J’ai vécu un lundi catastrophique. C’est le foot, on doit l’accepter. La défaite à Nantes est due à mon erreur de relance.
[...] Il va falloir s’appuyer sur ce qu’on a fait de bien contre Saint-Etienne et Nantes, ce début de match où on arrive à marquer, à aller chercher ce deuxième but. Il va falloir apprendre à gérer le score. Quand on voit nos deux derniers matchs, on a joué une équipe à notre portée, une autre qui fait une bonne saison et on maîtrise notre sujet. Dès qu’on prend un but on a du mal à gérer nos temps faibles car l’adversaire fait un peu plus. C’est là qu’on aura besoin du public qui joue un rôle très important. On se doit de prendre cette victoire à domicile.
Ce match contre Nice est-il à la vie, à la mort ? On peut le voir comme ça. La vie, ce serait trois points qui nous laisseraient en vie pour les trois derniers matchs. La mort aussi car avec le temps il y aura de moins en moins d’opportunités d’accrocher la 17e ou la 18e place. On s’est retrouvés plusieurs fois dos au mur dans la saison. Aujourd’hui, on y est plus que jamais. On se doit de croire encore au maintien. Il y a encore 12 points à prendre. Nos adversaires ne nous voient pas encore morts. On ne peut pas se dire que c’est fini."