A l'occasion de sa première sélection, William Saliba a longuement été interviewé par la FFF. Des réponses dans lesquelles ils évoquent son parcours et l'AS Saint-Etienne. Extraits.

William Saliba : "Ma mère m’a inscrit au foot à 6 ans, j’ai eu la chance de débuter très tôt, dès la première année où on pouvait commencer. Je ne sais pas vraiment d’où c’est parti, de mes oncles peut-être… J’y suis venu naturellement et c’est devenu ma passion.

J’ai eu la chance d’évoluer dans le secteur offensif jusqu’en U13. J’ai même fait des essais comme attaquant dans trois ou quatre clubs. C’est pour ça que parfois je dribble devant mes cages (rires) ! Puis j’ai rejoint Montfermeil, on est passé sur grand terrain et j’ai reculé. Si j’étais resté à Bondy, je serais peut-être toujours attaquant… C’est le destin, aujourd’hui je suis défenseur et en équipe de France. Je n’ai pas de frustration.

Saint-Étienne c’est ma maison, j’y ai tout appris. J’étais au centre de formation là-bas, ils m’ont fait grandir et m’ont bien formé. Je n’oublierai jamais ce club qui m’a lancé en Ligue 1 à 17 ans (le 25 septembre 2018 contre Toulouse) avec Jean-Louis Gasset. Quand tu es jeune, que tu ne connais pas le football d’adulte et qu’un entraîneur te donne du temps de jeu, te montre qu’il a confiance, te dit qu’il a entraîné beaucoup de défenseurs et que tu fais partie des tout meilleurs, c’est une chance ! C’est grâce à lui et toute la formation stéphanoise que je suis devant vous aujourd’hui.

J’ai aidé le club qui avait besoin de cet argent mais je n’ai pas ressenti de pression d’autant que je n’ai pas joué à Arsenal. J’ai été prêté une saison à Saint-Étienne, avant d’aller à Nice puis Marseille. Pour l’instant, je n’ai pas trop de pression par rapport à ce transfert. Je me sens bien à l’OM, je ne regrette pas d’avoir choisi ce club, c’est ce qui m’a permis d’atteindre les A. Il y a beaucoup d’attentes, on est très exposé et cette convocation récompense le travail effectué.

C’est une préparation aux échéances qui se profilent : la Ligue des nations en juin puis septembre et la Coupe du monde en novembre-décembre. Il faut continuer à gagner et ne pas faire comme s’il s’agissait de matches amicaux. Les adversaires qui affrontent l’équipe de France ont toujours envie de se surpasser face à elle. Me concernant, je viens d’arriver mais je suis prêt et disponible (sourires) !"