Avec chacun 15 matchs au compteur, Olivier Dall’Oglio et Eirik Horneland offrent un terrain de comparaison inédit à mi-saison. Qui a le mieux tiré parti de son passage sur le banc de l'ASSE ? Plongée dans les chiffres.
Après 30 journées de Ligue 1, l’ASSE affiche deux visages distincts, façonnés par deux entraîneurs au style bien différent. D’un point de vue purement comptable, Eirik Horneland devance légèrement son prédécesseur. Le coach norvégien a récolté 14 points en 15 matchs, soit une unité de plus que Dall’Oglio, qui avait engrangé 13 points sur la même période.
Mais la manière diffère : Horneland a enregistré moins de victoires (3 contre 4 pour ODO), mais s’est montré plus solide en accrochant cinq matchs nuls, là où l’ancien coach n’en avait obtenu qu’un seul.
Une attaque revigorée de l'ASSE sous Horneland
Là où la rupture est la plus nette, c’est sur le plan offensif. Depuis l’arrivée de Horneland, les Verts ont trouvé le chemin des filets à 21 reprises, presque le double des 12 buts inscrits sous l’ère Dall’Oglio. Le jeu semble plus direct, les opportunités mieux exploitées et surtout, l’inefficacité chronique s’est atténuée. Les Stéphanois ne sont restés muets que deux fois sous Horneland (face à Lens et Rennes), contre huit rencontres sans marquer lors du passage d’ODO.
Cette dynamique offensive redonne espoir à un public qui s’impatiente de retrouver une ASSE conquérante.
Une défense toujours perméable
En revanche, sur le plan défensif, aucun des deux techniciens ne peut vraiment se targuer d’avoir trouvé la formule magique. Que ce soit avec ODO ou Horneland, les Verts ont encaissé 34 buts en 15 matchs. Une constance peu rassurante, surtout dans la perspective d’un maintien à arracher.
À noter tout de même : Dall’Oglio avait su préserver sa cage inviolée à trois reprises, contre un seul clean sheet sous Horneland — et encore, dans une rencontre interrompue à Montpellier. Un détail qui souligne peut-être une fragilité défensive persistante sous le nouveau staff.
Bilan d’étape mitigé pour les deux hommes : si Horneland insuffle un élan offensif salutaire, les résultats restent modestes. Les prochaines journées seront décisives pour savoir si cette évolution pourra vraiment propulser l’ASSE vers un maintien solide… voire mieux.