L'ASSE doit prendre des points à Toulouse ce vendredi soir (20 h 45). Avant ce déplacement, Olivier Dall'Oglio s'est présenté en conférence de presse ce jeudi après-midi. Extraits.

ODO amoureux des supporters de l'ASSE

Déjà présents en nombre en Ligue 2, les supporters des Verts poursuivent leur soutien à l'équipe stéphanoise. Si l'ASSE est relégable et enchaîne les mauvaises prestations, la ferveur verte répond de sa réputation en Ligue 1.

Olivier Dall'Oglio (Entraineur de l'ASSE) : "Saint-Étienne, les tribunes, c'est la fête. C'est toujours pareil sur les fumigènes. Il y a certaines lois qui sont mises en place. Quand on vient à Saint-Étienne, je vois certaines personnes qui ne sont pas spécialement fans de football, mais qui viennent voir un spectacle à Geoffroy. Quoi qu'il advienne, il y a un public de feu. Il faut le conserver. Le football, c'est dans les stades.

C'est facile quand on gagne. Les joueurs sont acclamés. Mais pas quand on perd. C'est plus dur. Mentalement, des fois, il y a de la frustration. Mais ils sont aussi déçus. Ce n'est pas simple."

Mais irrité par les débordements

Olivier Dall'Oglio : "On ne peut pas être pour les débordements. Les débordements, la violence, ce n'est pas non plus ce qu'il faut montrer aux jeunes. Il y a les grands-parents, les parents et les enfants. C'est l'essence du football. Mais il ne faut pas le tuer.

J'ai vu des supporters d'autres équipes venir ici se battre et repartir sans avoir vu le match, je ne vois pas le sens. Je ne trouve pas ça sensé. Un match de football, ça se vit dans un stade, avec la ferveur qu'il y a ici à Geoffroy, mais sans les débordements. (...) Je pense que c'est un problème de la société aujourd'hui."

"Il faut savoir sanctionner"

Olivier Dall'Oglio : "Il faut savoir sanctionner quand il faut sanctionner, mais peut-être individuellement. Il y a toujours des personnes qui vont emmerder les autres. Mais c'est une minorité. Il ne faut pas laisser ces personnes tuer le football.

On ne peut pas faire tout et n'importe quoi sous prétexte qu'on est un supporter d'un club. Il y a quand même des limites. Et des fois, je trouve qu'on dépasse un petit peu les limites. Du moment qu'on arrive dans la violence, je ne vois pas l'intérêt. On peut être un grand supporter sans mettre de la violence constamment. Ce qui me plaît, moi, c'est le football."