Comme chaque semaine, le Sainté Night Club est revenu sur la dernière rencontre des Verts. Une défaite de l'ASSE face à l'OM qui fait mal. Nos chroniqueurs se sont longuement exprimés. Extraits.
Joss Randall : "Les nouveaux dirigeants ont choisi de ne pas rompre l'organisation telle qu'elle était, au moins pour une année transitoire. Je pense qu'ils n'ont pas le choix que de passer par les gens en place pour communiquer. Sinon, ça crée des aveux. Des aveux sur leur propre décision d'avoir conservé ces gens-là. Donc ça ne peut passer que par eux. De mon côté j'attends des actes. Je n'attends pas tant qu'un Perrin ou qu'un Soucasse prennent la parole. J'attends des actes. On va voir comment ils vont aborder le mercato de cet hiver.
Je pense qu'ils vont continuer dans leur stratégie avec les mêmes profils de recrutement. Donc ça ne collera toujours pas plus avec Olivier Dall'Oglio. C'est un mariage raté. ODO n'est pas forcément un mauvais coach, mais il n'est pas fait pour ce projet-là.
Je commence à entendre beaucoup de Kilmer Bashing ces derniers temps. Je me refuse à porter des jugements définitifs sur un projet après cinq mois. Je pense que c'est trop tôt. Par contre, j'ai une vraie interrogation. Je comprends ce qu'ils ont fait en ne voulant pas modifier drastiquement l'organisation en année 1, mais je ne comprends pas pourquoi ils sont partis à fond sur des recrues qui semble être l'ASSE de demain. Il y a quelque chose d'un peu paradoxal.
C'était un risque peut-être à courir de tout changer d'un coup. Ils ont dit, on ne va pas prendre ce risque-là, on va quand même conserver les piliers, mais ils sont allés au bout d'une certaine logique sur la construction de l'effectif. Et là, ils ont commis une erreur. Je ne suis pas persuadé, comme tout le monde l'appelle de ses vœux, qu'ils vont structurer l'effectif avec 2, 3, 4 joueurs d'expérience cet hiver. J'ai peur que le pari soit tellement risqué qu'il finisse par être perdant sur la première année.
En arrivant avec des mecs un peu dimensionnés qui ont réussi ailleurs, ils se sont peut-être dit : on va partir là-dedans et ça va marcher. Ça va marcher parce qu'on connaît le foot. Moi, je crois de plus en plus à un vrai, vrai péché d'orgueil. À un manque d'humilité.
Les affaires courantes de l'ASSE
Alexandre (Peuple Vert) : "Je ne peux pas imaginer qu'on se lance dans le sport professionnel en n'ayant pas peur, voire en espérant tomber dans la division inférieure. Ce serait méconnaître la Ligue 2 que de penser qu'en y descendant, on remonterait immédiatement. On sait trop la Ligue 2, à quel point c'est un championnat qui est devenu homogène et compliqué. Je ne crois pas une seconde à la théorie d'une Direction qui espère repartir des bases quitte à passer par la Ligue 2."