Une nouvelle humiliation, une de plus. En s’inclinant lourdement sur la pelouse du Roazhon Park face au Stade Rennais, l’ASSE continue d’inquiéter. Cette défaite n’est pas qu’un simple revers dans une saison compliquée, elle est le reflet des lacunes criantes d’un groupe en quête de constance. Et comme un symbole de leurs maux, les Verts se préparent à affronter l’Olympique de Marseille ce dimanche à Geoffroy-Guichard, sous une pression devenue asphyxiante.
Un constat qui se répète pour l'ASSE
L’ASSE semble exceller dans l’art de se mettre elle-même en difficulté. Si des défaites sur les pelouses de Brest, Nice ou Rennes pouvaient sembler acceptables sur le papier, leur ampleur est tout simplement indéfendable. Quatre buts encaissés à Brest, huit (!) à Nice, et maintenant ce naufrage breton. Ces résultats pèsent lourdement sur le moral et la dynamique du groupe, malgré quelques sursauts qui ont permis de limiter la casse.
Après la claque à Brest, une victoire inespérée face à Lille avait offert un court répit. Puis, à Nice, ce fut un véritable cauchemar avant un nul arraché miraculeusement à Nantes. Rebelote après Angers : l’ASSE avait relevé la tête contre Strasbourg, mais ces rares embellies sont systématiquement suivies d’un retour brutal à la réalité.
Une instabilité chronique
C’est là le véritable problème des hommes d’Olivier Dall’Oglio : une incapacité à construire sur leurs succès. Le moindre grain de sable suffit à enrayer la machine. Les Stéphanois alternent entre éclairs d’orgueil et déroutes humiliantes, sans jamais parvenir à enchaîner. Une instabilité chronique qui place Dall’Oglio dans une situation délicate.
Sous contrat jusqu’en juin, le technicien cévenol voit son avenir s’assombrir à mesure que les contre-performances s’accumulent. Et avec deux échéances cruciales avant la trêve – la réception de l’OM et un déplacement à Toulouse – la fin d’année pourrait bien sceller son sort.
Un rendez-vous sous tension
Face à l’OM, les Verts joueront gros. Non seulement parce que l’adversaire est coriace, mais aussi parce que la pression du Chaudron pardonnera difficilement un nouvel échec humiliant. Geoffroy-Guichard a besoin de retrouver l’espoir, et ce groupe, aussi irrégulier soit-il, a déjà prouvé qu’il pouvait répondre dans les moments critiques. Mais jusqu’à quand ?
En interne, on nous confirme que le club reste derrière son entraineur comme c'est le cas depuis plusieurs semaines. On se veut serein pour ne pas agir dans la précipitation. Pour autant, Olivier Dall'Oglio et l’ASSE n’a plus le droit à l’erreur. Si l’orgueil doit une nouvelle fois servir de moteur, le temps presse, et l’ASSE doit impérativement réagir en montrant son meilleur visage.