L'ASSE se déplace à Nantes et devra laver l'affront (8-0 à Nice). Pierre Ekwah s'est présenté en conférence de presse. Il a répondu aux questions des journalistes. Retranscription.
Pierre Ekwah (ASSE) : "Laver les têtes ? Non, parce qu'il ne faut pas forcément tout oublier. Il faut s'immerger dans la vidéo et se replonger dans le travail sur le terrain. C'est ce que nous avons fait. Nous avons visionné le match ensemble, chacun de son côté, pour identifier ce qui n'a pas fonctionné, même si presque tout était à revoir. Nous avons travaillé là-dessus, avec des retours du coach et du staff, ainsi qu'une analyse personnelle. Je ne peux pas tout vous dévoiler ici, cela prendra un peu plus de temps que prévu, mais nous avons repéré certaines choses que nous avons essayé de corriger durant la semaine. C'est là que la vidéo nous est vraiment utile, et elle nous a bien servi cette semaine. Maintenant, nous avons ajusté plusieurs aspects à l'entraînement tout au long de la semaine, afin d'aborder le match contre Nantes dans de meilleures conditions."
L'ASSE a eu honte
Pierre Ekwah (ASSE) : "Ce n’est pas seulement en regardant les images, mais en étant sur le terrain. Dès qu’on sort du terrain, c’est la honte qui nous frappe directement. Avec un tel score, on ne peut pas sortir heureux. Celui qui serait heureux n’est pas un compétiteur. Ici, nous sommes tous des compétiteurs, et nous savons ce que nous représentons. Donc, c’est sûr que nous avions honte, et les supporters aussi avaient honte.
Revoir les buts ? Bien sûr, ça fait mal. Ce n’est jamais agréable, surtout quand on revoit les huit buts rentrer dans les filets. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile, mais il faut le faire. Dans des situations comme celle-là, c’est ce qu’il faut faire. Il faut accepter la douleur, que ce soit en regardant la vidéo, en analysant les buts, ou en ayant des conversations sincères avec soi-même et se remettre en question.
On essaie d’introduire beaucoup plus de communication, car c’est ce qui nous a manqué. On a donc ajouté beaucoup plus de communication dans notre jeu, à l’entraînement, et même entre nous, en se disant les choses en face, sans retenue."
Une histoire de confiance
Pierre Ekwah (ASSE) : "Nous avons beaucoup travaillé. C’était une semaine de travail, comme toutes les autres, mais avec un accent particulier sur les bases. Donc oui, travail et communication. Aller là-bas avec confiance, car il ne faut pas la perdre. Si tu perds confiance dans le football, tu perds tout.
On peut dire que les trois mots-clés de cette semaine sont travail, communication et confiance. Concernant Nice, nous avons affronté une très bonne équipe. Ils nous ont posé des problèmes auxquels nous n'avons pas su répondre sur le terrain. Tout est allé très vite, et je pense que mentalement, nous n’avons pas su réagir, même au niveau de l’envie, nous n’étions pas assez présents. Ce n’est pas que nous sommes désunis, loin de là. C’est simplement qu'il y a parfois des problèmes à résoudre. Le football, c’est tactique, et il faut trouver des solutions. Dans un match comme celui-là, nous avons rencontré de nombreux problèmes en 5, 10, 15, 20 minutes, et il a été compliqué de les résoudre sur le terrain. C’est tout. De plus, Nice a été très efficace. Nous n’étions pas bons, et eux étaient en pleine réussite. Cela montre l’écart entre les deux équipes lors de ce match.
Oui, bien sûr. Je suis très confiant envers les joueurs à mes côtés. Le coach l’est aussi, ce qui nous donne encore plus de confiance. C’est ça, un match de football : il faut résoudre des problèmes à chaque match, car chaque match est différent. Nous verrons bien, mais nous sommes prêts à résoudre ces problèmes. C’est ce qui compte le plus : être prêts à résoudre ces problèmes."