En conférence de presse, Olivier Dall'Oglio a été interrogé sur les propos qu'il a tenus sur RMC le week-end dernier. Le coach de l'ASSE avait appelé les supporters à faire preuve de responsabilité lors des célébrations des 90 ans du club face à Concarneau. ODO en a remis une couche ce jeudi.
"Partager avec les supporters, c'est très important"
Olivier Dall'Oglio (coach de l'ASSE) sur la séance de dédicaces à l'hôtel de Ville : « Les échanges avec les supporters, on n’en a pas régulièrement. Donc là, ça nous permet dans un contexte aseptisé, en dehors du stade, de pouvoir discuter quelques mots avec les supporters. Pour moi, c'est très important. Parce qu’on sait qu’on fait plaisir avec peu de choses, un poster signé, on fait plaisir à des enfants, à des personnes âgées, à toute sorte de personnes. Ça m’a toujours plu. »
« On ne peut pas le faire toutes les semaines, mais s’il faut rester 1h30/2h à signer, on doit rester 2h à signer. On n’avait pas fixé d’horaires, parce qu’on a besoin de partager. Les joueurs ont aussi besoin de se reposer, mais ça n’a pas rechigné, je n’ai pas entendu râler comme dans certains clubs. Tout le monde était content de partager, c’est clair. Donc ça prouve que tout le monde est dans le même état d’esprit. »
"Est-ce qu'on doit se priver d'une ou deux tribunes ? Je ne pense pas"
Sur son appel aux supporters de l'ASSE avant les 90 ans face à Concarneau : « L’appel, je l’ai déjà lancé. Pour pouvoir monter, on aura besoin de toutes les forces. La force des supporters est énorme, on ne va pas revenir là-dessus, c’est énorme. Est-ce qu’on doit se priver d’une tribune ? Est-ce qu’on doit se priver de deux tribunes ? Est-ce qu’on doit faire comme Nantes ? Je ne pense pas. Pourquoi on se priverait de cette force et de cette énergie-là ? Il ne faut surtout pas. Il faut le faire en toute intelligence. Il faut qu’il y ait un consensus au club, on n’est qu’un. Le public fait partie de cet « un », qu’on aura besoin d’avoir, solide, jusqu’à la fin. L’appel, je l’ai lancé, je le relancerai encore jusqu’au bout. »