Loïs Diony revient de loin. Après une longue traversée du désert et une rupture des ligaments croisés, l'ancien stéphanois renait de ses cendres cette saison. Il a livré une longue interview au site Ligue2.fr. Extraits.
Une historie de confiance
Loïs Diony : "J"ai retrouvé la confiance du club, du coach… Ce qui m’avait manqué durant pas mal d’années. Pour moi, quand le coach te fait confiance, c’est l’une des choses les plus importantes dans le football. Tu ne peux que lui rendre sur le terrain. Et je pense que ça s’est vu durant ces 5-6 premiers mois.
Ce sont les deux dernières années qui ont été les plus compliquées. L’année dernière, je ne pouvais pas jouer car j’étais blessé, alors qu’à l’Étoile Rouge de Belgrade, j’étais prêt à jouer, et on m’a empêché de le faire pour différentes raisons… Après, quand tu entends que tu as les croisés, ça fait un chamboulement dans ta tête.
Je ne pensais jamais avoir cette blessure de ma vie car je suis quelqu’un d’assez solide au niveau des jambes. Quand ça t’arrive, tu te dis : « J’ai ça moi aussi ! » Sur ma dernière année de contrat, c’était encore plus compliqué à gérer. Mais, comme j’ai toujours dit, je suis quelqu’un de solide dans la tête. Et mes proches ont été là au quotidien, l’équipe, le club et les supporters aussi, pour me soutenir dans cette période très difficile."
"Je suis un gros nounours"
Loïs Diony : "Je ne sais pas… Peut-être que je suis un gros nounours… J’ai toujours été comme ça. Ça peut être plus compliqué pour jouer à d’autres niveaux, mais je sais qu’il y a de très grands coachs qui peuvent te donner de l’affection, et d’autres pas. Ça dépend de la manière dont tu sais gérer ton joueur. Si tu veux tirer le meilleur de lui, il faut savoir faire certaines choses…
C’est simplement qu’une fois que je tombe, je ne reste pas au sol. Je vais toujours me relever. C’est ce que je montre dans ma carrière. Même si, dans l’ensemble, j’ai une belle carrière, c’est sûr qu’il y a quelques échecs qui peuvent faire mal… Mais ce n’est pas parce qu’il y a eu un échec que je m’arrête. Aujourd’hui, je pense que j’ai la meilleure des réponses en faisant cette saison avec Angers SCO.
Besoin d’autant d’affection ? Je ne sais pas… Peut-être que je suis un gros nounours… J’ai toujours été comme ça. Ça peut être plus compliqué pour jouer à d’autres niveaux, mais je sais qu’il y a de très grands coachs qui peuvent te donner de l’affection, et d’autres pas. Ça dépend de la manière dont tu sais gérer ton joueur. Si tu veux tirer le meilleur de lui, il faut savoir faire certaines choses…"
Diony revanchard
Loïs Diony : " C'est une revanche aujourd'hui. Comme je l'ai dit l'été dernier, je voulais redorer mon nom. C'est facile de s'acharner sur un seul joueur. Le football se joue à onze donc bon... Aujourd'hui, il faut surtout féliciter l'équipe et le staff. Pas que moi forcément.
À Angers, je n'ai jamais eu de problèmes avec les supporters. Tout s'est toujours bien passé. C'est sûr que si on compare à mes anciennes équipes, je suis content de ce qui se passe cette année."