L'AS Saint-Etienne reçoit Bastia ce mardi. Avant de décoller pour le Forez, Régis Brouard s'est exprimé en conférence de presse. Retranscription.

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Bastia a argement le temps pour se préparer

Régis Brouard (entraîneur Sporting Bastia) : « Après le match de samedi, nous nous sommes revus dimanche matin. Une séance de décrassage au cours de laquelle nous avons pu faire le point. Nous avons fait quelques entretiens individuels. Nous ne sommes pas revenus spécialement sur le match. Quand vous jouez des matchs aussi rapprochés, vous vous projetez très rapidement sur le suivant. Donc, on se projette sur celui de demain à Saint-Étienne.

Nous avons toute la journée de demain pour préparer la rencontre. Nous partons cet après-midi, nous allons quasiment passer toute la journée et celle de demain ensemble. Je peux vous assurer qu’en deux jours, on a largement le temps."

L'ASSE, l'adversaire idéal ?

Régis Brouard (entraîneur Sporting Bastia) : " On s’est aperçu, samedi, que lorsqu’on joue des équipes, qui mettent beaucoup d’impact, de jeux direct, de défi athlétique. Nous sommes en difficulté. Lorsqu’il y a des problèmes de terrain, c’est la même chose, nous avons des problèmes de force.

Oui, on préfère les équipes qui mettent le ballon par terre. On préfère les équipes qui jouent, qui essaie de créer des choses. Après, il ne faut pas se cacher derrière ça, le jeu direct fait partie du foot. Saint-Étienne était sur une série un peu compliquée.

Ils ont changé d’entraîneur. Ils ont fait un match nul à Bordeaux sans prendre de buts. J’ai trouvé qu’ils avaient fait une première mi-temps intéressante. Ils se sont créé des occasions. En deuxième mi-temps ça a été plus dur. Après, on connaît le contexte de Geffroy Guichard.

C’est le dernier match avant la trêve. Dans la tête des joueurs, ce n’est pas toujours facile. C’est à nous de faire le travail. Il faut avoir l’ambition et l’envie d’aller gagner là-bas. On s’était donné l’objectif de gagner un de nos deux derniers matchs, nous n’avons pas réussi samedi. Il faut qu’on se donne les moyens de le faire à Saint-Étienne."

Le 5-0 dans les têtes ?

Régis Brouard (entraîneur Sporting Bastia) : "Un impact possible sur la déroute de la saison dernière ? Les moments difficiles, il faut pas trop en parler, il ne faut pas trop revenir là-dessus. Le contexte est totalement différent. Nous avons joué dans un stade vide. Ç'avait été un long match de notre part. L'environnement sera totalement différent. Quand vous êtes joueur professionnel, vous avez toujours à l’esprit les matchs que vous avez pu jouer auparavant. Les joueurs savent très bien ce qui s’est passé la saison dernière. Après, d’en reparler ou d’en rajouter, je ne pense pas que ce soit nécessaire.

C’est le dernier match de l’année, ç'aurait été une belle année 2023 pour le Sporting. Il y a une envie commune de bien finir cette année. Finir sur une bonne note, ce serait la moindre des choses.
Il faut aller chercher les ressources pour aller chercher un résultat."

La pression sur l'ASSE ?

Régis Brouard (entraîneur Sporting Bastia) : "La pression plutôt sur les épaules de Saint-Étienne ? Nous sommes à deux points du premier relais, donc la pression elle est également sur nous. Mais oui, un club comme Saint-Étienne faisait partie des équipes qui devait jouer le haut de tableau. Les ambitions étaient importantes. Le recrutement a été important. Ils sont une phase difficile. Bien sûr qu’on sait très bien qu’ils vont avoir la pression. Ils sont dans l’obligation de gagner. Si on gagne on revient à un point d’eux.
Il y a une importance comptable qui est bien présente demain soir. Si ils nous tapent, ils auront sept points d’avance sur nous.

Un retour, une absence pour Bastia

"Le VAR en 2024 ? Quand on regarde son utilisation en ligue des champions, ou en Ligue 1, on s’aperçoit qu’il y a plusieurs situations ou cet apport a fait du bien. Maintenant, il ne faut pas que ça enlève de la responsabilité aux arbitres. C’est l’humain qui prend la décision au final. La finalité, c’est que ça reste l’humain. Toujours un problème d’interprétation.

Pour demain, on perd Charles sur un problème musculaire. Nous avons trop peu de temps pour le récupérer. Mais on va récupérer Benjamin Santelli sur le banc. "