L'ASSE se déplace à Bordeaux demain (15 heures). Gautier Larsonneur s'est présenté en conférence de presse ce midi. Retranscription.
Le retour express de Larsonneur
Gautier Larsonneur : "Déjà, c'était la première blessure que je subissais en tant que joueur de foot. Je n'avais jamais raté un match auparavant. Déjà pendant une semaine, c'était déjà une pilule dur à avaler. J’aime être sur le terrain. J'aime être avec mes coéquipiers. J'ai dû faire avec.
Une fois que cela était accepté, j'ai redoublé d'efforts pour revenir rapidement, j'ai travaillé. J'ai tout mis en œuvre au quotidien pour être là le plus vite possible. Le terrain me manquait. Je l'ai déjà bien soigné cette épaule. On l'a signé rapidement puisque j'ai été bien entouré. J'ai vite basculé dans le travail. C'est ce qui a fait la différence. Et ça m'a permis de revenir plus rapidement.
Chaque personne est faite différemment. Certains cicatrisent en six semaines, d'autres en deux semaines. Il y a des choses, c'est la nature. Je sais que le trou que j'avais dans l'épaule était quasi comblé après deux semaines. Des fois ça dure cinq à six semaines. J'ai de la chance. L'air breton m'a fait du bien. Ce n'est pas plus compliqué que ça.
Il y a eu plusieurs phases. Il y a déjà eu l'acceptation qui n'a pas été simple. J'aurais des matchs. C'est une première pour moi. Quand tu n'es plus dans le groupe, malheureusement, tu es dans un rôle secondaire. C'est comme ça. Je suis ensuite parti à Clairefontaine. J'y suis resté deux semaines, mais j'ai essayé de rentrer le plus possible. Histoire d'être avec eux, être avec le groupe. Pour également faire un. Avec le service médical du club. Ensuite, nous avons bien travaillé la dernière semaine ici. Et voilà, j'ai joué deux matchs en étant le 15 décembre aujourd'hui.
Des résultats qui cachaient la forêt ?
Ma place dans le groupe ? C'est le coach déjà qui donne plus ou moins l'importance d'un joueur. Maintenant, je pense qu'on a chacun nos valeurs, chacun nos qualités. Ce qui fait qu'on peut avoir par moment notre importance. Je sais que moi, j'ai ce côté travailleur, ce côté gagneur, ce qui peut parfois aider l'équipe. Ceci peut amener un côté..
Moi, je joue mon rôle. J'essaie de ne pas en faire plus. Ce que je faisais à Brest, c'était d'être moi-même, et c'est ce qu'il fait que je réussissais. J'ai fait également la même chose à Valenciennes, ça s'est très bien passé. J'essaie de le faire ici. De la manière la plus simple possible, on est dans mes coéquipiers et en faisant des bonnes performances, le week-end.
Quand on voit les six matchs qu'on gagne à la suite, ça ne se joue à rien. C'est un poteau. Un arrêt. Un ballon contré. Il y a des matchs où on a moins de réussite… On savait qu'on était sur un fil. Il fallait être aveugle pour ne pas le voir. Nous étions lucides.
Nous, on voyait qu'il fallait continuer à travailler. Malheureusement, on a eu un peu moins de réussite. Il y a des matchs qui n'ont pas tourné pour nous, alors qu'avant, c'était le cas. Par exemple, la tête de Touzghar contre Ajaccio. action la semaine dernière. Ça fait en rentrant de piccolo. Il y a des moments dans une saison, quand ça ne sourit pas, ce n'est pas facile, mais on doit se remettre en question, nous. Nous devons faire plus d'efforts. Nous devons continuer à travailler. Pour que ces poteaux sortants reviennent. Il faut qu'on travaille tous ensemble pour être plus hermétique.
L'arrivée de Dall'Oglio
Il y a un nouveau coach. Il arrive avec beaucoup d'envie. Ça redistribue les cartes. Pour tout le monde. Il n'y a plus de statut. Tout le monde est à la même échelle. Tout le monde a des choses à prouver. Ceci amène un vent nouveau dans le vestiaire.
Avec le coach, nous nous sommes connus à Brest où nous nous sommes côtoyés pendant deux saisons. Nous avions fait deux saisons plutôt bonnes. Nous avions rempli l'objectif qui était de se maintenir en Ligue 1. On avait essayé de produire du jeu. Après, c'est comme tout, quand tu es Brest, il y a des moments dans une saison, où tu es des fois moins bon.
Olivier Dall'Oglio et Larsonneur
Gautier Larsonneur : "Le fait de m'avoir mis sur le banc un moment pour me faire réagir ? Pour lui, c'était la solution. Il a pensé collectif. Tant mieux, on s'en est tous sortis à la fin et on s'est maintenu. L'objectif commun est saint et c'est l'essentiel.
Son apport ? Au bout de trois jours, c'est difficile à dire. Mais il a des idées de jeux qu'il avait déjà essayé d'inculquer à Brest. Nous avons deux matchs qui arrivent rapidement. Les idées de jeu, on les verra peut-être davantage dans un second temps.
Ces deux rencontres sont vraiment dans la tête de tout le monde. Il y a quelques principes qu'il essaye de mettre en place rapidement. L'idée est de nous aider que ce soit au niveau offensif ou défensif. Il ne faut pas manquer d'humidité. La Ligue 2, chaque week-end, tout est remis en cause. On voit qu'Angers faire match nul à Pau. On les voyait archifavoris avant le match."
Objectif un point ?
Gautier Larsonneur : "On part à l'extérieur, on a un point. Au début du match, on se doit de le défendre. Et si on ramène points de Bordeaux, ce sera très bien. Par contre, à domicile, on se doit de gagner mardi. Chaque chose en son temps, nous allons à Bordeaux pour défendre nos couleurs. Nous voulons repartir de l'avant, car nous n'avons plus beaucoup.
Nous sommes à quatre points du cinquième. Nous avons vécu des moments comme Bordeaux, la saison dernière. Bordeaux a un très gros effectif. C'est un match entre deux équipes qui devraient peut-être être un peu plus haut. Maintenant, Saint-Étienne, avec les joueurs qu'on a, on en est là. Bordeaux et plus bas. On sait que c'est un match qui pourrait sentir les premières places, mais ce n'est pas le cas."
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🎙️ Gautier Larsonneur : "Il faut prendre conscience de la situation, mais ça ne doit pas nous inhiber. Un match se joue sur des détails, c'est à nous d'aller les chercher." pic.twitter.com/CZU5qnIWWf
— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) December 15, 2023