Dominique Bathenay, ancien Vert de la belle époque, a côtoyé celui qui est aujourd'hui à la tête de l'équipe stéphanoise. Olivier Dall'Oglio a été son adjoint une saison lorsque Bathenay était à la tête de la sélection des Emirats Arabes Unis, puis il l'a recroisé au Nîmes Olympique quand il entraînait l’équipe première. Dall'Glio était alors le directeur du centre de formation. Dominique Bathenay commente l'arrovée d'"ODO" à la tête de l'ASSE pour Poteaux Carrés. Extraits.

"Olivier Dall’Oglio [...] c’est quelqu’un de posé, de réfléchi, de relativement calme [...] organisé, porté par le jeu. Maintenant, comme tous les entraîneurs, il s’adapte en fonction des éléments qu’il a dans son effectif. C’est quelqu’un d’assez pondéré. Je lui souhaite beaucoup de courage et de bonheur. Il arrive à Saint-Etienne dans un contexte pesant, l’avenir du club est incertain à tous les niveaux.

Olivier va entraîner une équipe stéphanoise qui a eu un parcours un peu bizarre depuis le début de saison. 

Je souhaite évidemment à Olivier de réussir à Sainté. Il va apporter ses convictions, son envie, ses idées sur le jeu. Mais il faut qu’il tienne compte aussi de tout le climat qu’il y a autour, des joueurs qui sont un peu traumatisés. Olivier a de la bouteille, il a acquis une solide expérience. Il a connu des situations difficiles dans ses précédents clubs, je pense qu’il en a tiré beaucoup d’enseignements."

"On a l’impression que cette équipe a besoin de renforts devant et derrière"

"J’espère qu’Olivier va réussir à remonter le moral et la confiance des joueurs. J’espère que les Verts montreront avec lui un meilleur visage que celui qu’ils ont affiché lors du seul match auquel j’ai assisté cette saison à Geoffroy-Guichard. Lors de ce match nul contre Valenciennes, à part 2 ou 3 joueurs qui ont été à leur niveau… Les autres, ce n'est pas la sécurité sociale !

Je ne sais pas trop quels joueurs on va faire venir au mercato. On a l’impression que cette équipe a besoin de renforts devant et derrière. Les Verts se sont aperçus que lorsqu’ils ne prenaient pas de but, ils ont des résultats. Il faut qu’ils travaillent là-dessus et retrouvent la solidité qui leur a permis de faire une série de dix matches sans défaite.

Dans l’absolu, Olivier aime que ses équipes produisent du jeu et marquent un but de plus que ses adversaires. Mais il sait qu’à un moment donné, le résultat est important. Et ça dépend des joueurs qu’on a. Quand on a l’équipe de France on peut faire du jeu. Quand on a le Paris Saint-Germain on peut faire du jeu. Quand on a les joueurs de Manchester City on peut faire du jeu. Quand on a ceux de Saint-Etienne – et ce n’est pas péjoratif – on ne fait pas toujours du jeu. On est obligé d’être pragmatique."