Jean-Luc Dogon, ancien entraîneur des U19, s’est exprimé pour Bordeaux Mag. Il revient sur son passage dans le Forez qu’il compare avec son expérience à Bordeaux. Extraits.

Pourquoi Jean-Luc Dogon a choisi l’ASSE ?

Jean-Luc Dogon : « Pourquoi Saint-Etienne après Bordeaux ?  Pour deux choses. D’une part parce que c’était un des clubs que j’avais cochés. Quand je suis parti, il y avait des clubs où j’avais envie d’aller si c’était possible, et d’autres non. Saint-Etienne faisait partie de ma liste. Étant donné que gentiment, les dirigeants bordelais nous ont dit ça très très tard, pour trouver un club, c’était compliqué… ça s’est fait au dernier moment. Tout début juillet.

Ils ont changé d’entraineur, Laurent Batlles qui avait la Réserve est parti à Troyes. Cela a fait des permutations au club. Ils cherchaient un entraineur pour les U19. Puis ça s’est fait comme ça. C’était un club qui m’a marqué dans ma jeunesse, l’épopée européenne de Saint-Etienne… Et puis je pense que c’était aussi un club qui me correspondait avec de bonnes valeurs.

J’en ressors plus mûr. C’est un club qui m’a aussi permis de me rapprocher des joueurs. À Bordeaux, c’est un peu l’image du club, ça se respecte, mais on avait une certaine distance avec les joueurs. C’était tranquille, il n’y avait pas de vagues, pas trop proche des joueurs. »

Des différences majeures entre Saint-Etienne et Bordeaux

Jean-Luc Dogon : « À Saint-Etienne, quand je suis arrivé, on m’a demandé l’inverse. D’être très proche des joueurs. D’être un peu le papa de substitution pour certains qui sont loin de chez eux. On se voyait tout le temps comme le centre est fait différemment.

Tout est dans le même bâtiment, les vestiaires, la restauration, le bureau, muscu, dortoirs… On se voyait beaucoup, et j’ai adoré le relationnel que j’ai eu avec les joueurs là-bas.

Le charme de la ville, ce n’est pas Bordeaux ? Oui, mais c’est une ville ouvrière, ça se ressent aussi au niveau du club. Ils y attachent de l’importance. Ils sont attachants, je trouve. Ils sont plus sincères. Ils ont des supporters qui sont bien présents à tous les niveaux, au niveau des jeunes aussi. C’est agréable. Je suis content d’avoir été là-bas ».