Après avoir confié son besoin de trouver de la stabilité dans sa carrière la semaine passée, Kader Bamba s'est à nouveau exprimé dans la presse régionale (Ouest-France). L'attaquant qui est de retour à Nantes après un prêt de 6 mois à l'ASSE , affiche son envie et sa détermination d'enfin s'imposer chez les canaris. Extraits.
Kader Bamba : "Moi, j’ai vraiment besoin d’être proche de mon entraîneur pour me sentir bien. Le foot pour moi, c’est du plaisir, mais je suis toujours dans l’affect. Chez moi avec mes parents, c’est déjà ça. Quand j’apprécie l’entraîneur, je suis différent. Je me sens plus apaisé, plus libéré et surtout mieux sur le terrain. Il me reste un an de contrat à Nantes, c'est le moment pour moi de m'imposer ici.
Je trouve que ma première année avec Gourcuff a été bonne. C’était ma première en pro. Je ne connaissais pas ce monde-là. Après son départ, les circonstances ont fait que ça n’a pas fonctionné…J'ai alors été prêté à Amiens puis à Saint-Etienne. C’est mieux parce que tu joues. Et puis, ici à Nantes, j’étais dans une zone de conflit donc c’était apaisant pour moi ces prêts. Quand je suis en conflit, ça se ressent même à la maison, ce n’est pas facile à vivre.
Cela m’a donc fait du bien d’être prêté. Quand ton entraîneur ne te veut pas, il faut savoir partir. Amiens, c’était un prêt avec option d’achat et Saint-Etienne sans option. Si on te prête et on te dit : Fais ce que tu as à faire et bon débarras ! C’est qu’on ne veut plus que tu reviennes ici. Ou si on te prête et on te suit c’est qu’on attend peut-être que tu reviennes dans d’autres circonstances.
Je veux montrer que j’ai le niveau Ligue 1 assuré. Il faut que je travaille sur la régularité, je le sais, je ne suis pas fou. Régularité sur un match et sur la durée. Je n’ai pas besoin des gens pour savoir si j’ai été pourri. Au niveau régularité, je ne suis pas bon du tout. À moi de travailler et d’avoir le bon comportement sur le terrain. Je n’ai jamais été pressé de travailler autant. J’ai bossé physiquement pendant l’été alors que généralement…
Je vais modifier l’image que j’ai eue à Nantes. On fera les comptes dans quelques mois. Tiens, en ce moment, je regarde des interviews de Denzel Washington. J’ai retenu cette citation : "Pour obtenir ce que tu n’as jamais eu, tu dois faire ce que tu n’as jamais fait". Cela me correspond carrément. Il faut que je travaille plus. Bon, il dit aussi que ce n’est pas parce que tu fais plus que tu auras ce que tu veux."