Yohan Cabaye, passé par l'ASSE en 2019/20, est aujourd'hui le directeur-adjoint du football à la formation du Paris Saint-Germain. Il se remémore dans L'Equipe du jour ses souvenirs de joueur professionnel. Il évoque notamment certains de ses coéquipiers ou entraîneurs passés par l'ASSE... Il se souvient également d'un échange avec Ibrahimovic en marge d'un PSG-ASSE en coupe de France.

"Mon coéquipier le plus sous-estimé ? Mathieu Bodmer à Lille. En fait, il n'était pas sous-estimé. Mais avec le talent qu'il avait, il aurait mérité autre chose. Il a joué dans des grands clubs, oui, mais peut-être aurait-il pu devenir international. Après, il faut de la chance au bon moment. Il y avait aussi des joueurs, à cette époque, qui étaient en place. Ce fut un très, très grand plaisir en tout cas de jouer avec lui. Avec nous, les jeunes, il était toujours dans les conseils, la bienveillance. Et sur le terrain, c'était toujours très facile à ses côtés."

"Oh putain, ça ne rigole pas !"

Yohan CABAYE of Saint-Etienne during the Ligue 1 match between Brest and Saint-Eteinne at Stade Francis Le Ble on February 16, 2020 in Brest, France. (Photo by Vincent Michel/Icon Sport) - Yohan CABAYE - Stade Francis-Le-Blé - Brest (France)

 

"La plus grande dispute à laquelle j’ai assisté ? Celle entre Stephan Lichtsteiner et le coach Claude Puel à Lille en 2007. En fait, le coach aimait bien jouer avec nous lors des oppositions. Et dans un petit jeu, il y avait de l'intensité et le coach en mettait pas mal aussi. Il a donné un coup à Steph qui le lui a rendu. Le coach n'a pas apprécié et ils se sont attrapés. Est-ce qu'ils se sont battus ? Un petit peu. Quand j'ai vu ça, j'ai dit : "Oh putain, ça ne rigole pas !" J'avais 21 ans. À la fin, le coach est venu vers nous, il s'est excusé pour son comportement et a payé une amende.

L’anecdote qui m’a le plus fait marrer ? À Paris, la veille de la demi-finale de Coupe de France contre Saint-Étienne en 2015, j'arrive sur le terrain d'entraînement en même temps qu'Ibra. Il me dit : "Salut Yo, ça va ?" Je lui réponds naturellement : "Oui, et toi ? " Il me balance alors : "Moi, je vais très bien. Je sais que demain je vais mettre trois buts et on va aller en finale." Le lendemain, il a mis trois buts et on est allé en finale.""