Nous sommes le 9 juillet, les Verts débuteront le championnat dans trois semaines. Alors que le stage estival à La Plagne s'est terminé aujourd'hui, Loïc Perrin a accordé une longue interview trÚs intéressante à Romain Colange, journaliste du ProgrÚs. Extraits.

LoĂŻc Perrin : " Aujourd’hui, on a un effectif assez consĂ©quent. L’idĂ©e n’est pas d’empiler les joueurs. On s’est mis Ă  la recherche d’un attaquant car il y a un manque Ă  ce poste.

Pour le reste, Ă  moins d’une belle opportunitĂ©, on attendra sĂ»rement que des joueurs partent, si c’est le cas, pour les remplacer. Tout cela s’anticipe, on Ă©tudie pas mal de profils. On a des joueurs en tĂȘte Ă  tous les postes. Mais pour le moment, c’est trop tĂŽt pour avancer plus vite. »

Des joueurs libres trÚs intéressants

« Dans ce mercato, il y avait pas mal de joueurs libres trĂšs intĂ©ressants. Au niveau des attaquants, il y en a moins. Les recrues Ă  ce poste sont difficiles Ă  trouver car elles sont rares et qu’on veut toujours la meilleure. C’est aussi celle qui coĂ»te le plus cher. On veut ĂȘtre cohĂ©rents dans ce que l’on fait. On a beau ĂȘtre Saint-Étienne, on est un club de Ligue 2 avec le budget qui va avec.

La cohĂ©rence salariale au sein d’un vestiaire est aussi importante sinon, cela peut vite poser des problĂšmes. On avait un profil qu’on n’a pas pu faire (Ibrahim Sissoko, qui a signĂ© Ă  Sochaux, NDLR) donc on s’est mis sur d’autres pistes. »

Le profil du 9 recherché

Le projet de jeu de Laurent Batlles est d’avoir le ballon. Il veut des joueurs plutĂŽt Ă  l’aise techniquement. L’attaquant devra donc ĂȘtre capable de participer au jeu et d’avoir cet instinct d’aller dans la surface pour finir les actions.

Bien Ă©videmment qu’on s’adapte aux moyens de la L2 mais le plus important, c’est de prendre des joueurs qui connaissent ce niveau. On souhaite attirer les meilleurs. On ne veut pas prendre des Ă©lĂ©ments uniquement de Ligue 1 et qui vont dĂ©couvrir un nouveau championnat assez particulier. »

« Oui, on a reçu trois offres concrÚtes. »

Notre atout, c’est qu’on n’a pas le couteau sous la gorge pour vendre. Comme chaque annĂ©e, des joueurs Ă©mettent le souhait de partir. Je pense que tous ne partiront pas, car ils sont sous contrat et qu’il faut qu’on construise une Ă©quipe.

Le coach a eu une discussion avec chaque joueur, moi je suis plus en relation avec les agents. Pour qu’un deal soit bien fait, il faut que toutes les parties s’y retrouvent. On va voir ce qui se prĂ©sente. Le mercato est encore assez long. »