Laval affronte Annecy ce samedi. Une équipe particulièrement en forme, mais les Tangos doivent réagir à domicile. Olivier Frapolli s'est exprimé en conférence de presse. Retranscription.

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Olivier Frapolli (Laval) : "On connait bien le jeu d'Annecy depuis trois ans. C'est une équipe qui pratique le pressing un peu tout terrain. Il faut être préparé à jouer sous la pression. Ils le font bien. C'est une équipe qui court le plus.

Dans ce championnat et qui met le plus d'intensité. Il faut être en capacité de sortir de cette pression. On a travaillé depuis mardi plusieurs Oui, évidemment, c'est un atout. Ça avait bien fonctionné au match aller. Après, ils avaient aussi mis des choses par rapport à ça. Donc, on verra."

 

Olivier Frapolli (Laval) : "Annecy, une équipe en forme. Oui, c'est comme ça. On ne choisit pas le calendrier, mais c'est vrai qu'on ne les prend pas au meilleur des moments. 4 victoires consécutives. C'est une équipe qui est en pleine confiance. Ils ont recruté 4 joueurs, je crois, au mercato hivernal. Et des bons joueurs. Et qui a trouvé certainement le bon équilibre, la bonne composition. Elles changent peu sur les derniers matchs. On aura un adversaire de qualité.

Les changements sont bons et parfois la stabilité est aussi une bonne chose. Je pense qu'il n'y a pas de règle. Le plus important à chaque fois, c'est de sentir si l'entraîneur a encore les clés, si le groupe croit toujours en son entraîneur pour prendre sa décision. Après, vous savez tous que j'apprécie Laurent (Guyot) particulièrement. Ils ont besoin de prendre des points, mais nous aussi, parce que les deux derniers matchs, ça n'a pas été le cas. Donc pas de cadeau samedi soir. C'est un vrai match de fin de saison où les deux équipes jouent quelque chose."

 

Une fin de Ligue 2 à enjeux

Olivier Frapolli (Laval) : "En fait, j'ai regardé, je n'ai pas trouvé une équipe qui ne jouait rien. Ça, c'est magnifique. Mais en fait, il n'y a pas une équipe aujourd'hui qui est définitivement mathématiquement sauvée ou qui ait la possibilité d'accrocher la cinquième place. C'est pour ça qu'on voit tous les week-ends ces résultats très indécis. A sept journées de la fin, il y a encore beaucoup d'enjeux pour toutes les équipes. Je pense que dans l'histoire de ce championnat, c'est du jamais vu. Parce qu'à sept matchs de la fin, on a un ventre mou généralement. Il y a des équipes qui sont à l'abri de la descente et qui ne peuvent plus monter. Et là, ce n'est pas le cas.

Cette équipe d'Annecy, depuis trois ans, ce sont les mêmes principes. Mais est-ce qu'il y a eu des changements quand même entre ces deux périodes . Comme je l'ai dit, ils ont fait un mercato. Dans le jeu, c'est toujours à peu près les mêmes principes. C'est une équipe qui met beaucoup de verticalité. Dès qu'ils trouvent des joueurs entre les lignes, on ne compte pas en arrière. Ils se projettent assez vite.

Vous verrez aussi athlétiquement, ils ont quatre défenseurs qui sont entre 1.85 et un 1.90. Donc, ils se sont taillés pour le combat. Comme je le dis toujours, il y a une cohérence entre leur projet de jeu et les profils de joueurs qu'ils ont.

Et même dans la période qui était difficile, je vois beaucoup de matchs, par exemple la Saint-Etienne, ils méritaient bien mieux. Ils perdent un peu contre le cours du jeu à Saint-Etienne, donc ce n'est jamais une équipe qui a été absente des débats. C'est dans les valeurs comme dans les nôtres. De toute façon, quand vous sortez du national, vous cultivez des valeurs de combat et vous les entretenez parce qu'elles vous sont indispensables ensuite pour prendre des points en Ligue 2."