Comme souvent cette saison, le SCO d'Angers jouera lundi en clôture de la journée de Ligue 2. Alexandre Dujeux s'est présenté en conférence de presse. L'occasion de s'exprimer sur le sprint final et la prochaine rencontre du concurrent de l'ASSE.
Sainté avantagée par les diffuseurs ?
Florent Hanin (Angers) : "Jouer le lundi ? Ce n'est pas si mal que ça, on saura les résultats de tous les autres concurrents. Après, si tout le monde gagne, nous, on sait ce qu'il nous reste à faire. De toute façon, on sait ce qu'il nous reste à faire. Donc non, non, qu'on joue en même temps ou après, il n'y a pas une grande différence.
Après, oui, bien sûr que si on sait qu'ils ont tous gagné, on a quand même cette pression de savoir qu'il va falloir absolument gagner. Mais de toute façon, on sait que là, en ce moment, il nous faut les trois points. Et Sainté avant jouait le samedi à 15 h. Donc, on savait aussi le résultat avant de jouer notre match à 19 h.
Sainté sur 28 journées, ils ont joué 20 fois à 15 h. Il faut demander pourquoi après. Il n'y a pas d'inéquité pour moi. Mais, je trouve bien que sur les derniers matchs, on joue tous en même temps. Je pense que c'est vraiment important pour ne pas qu'on commence à dire si on fait ce résultat-là parce que les autres ont fait ça.
Là, c'est encore trop tôt pour penser à jouer des résultats pour notre classement. "
La bataille psychologique est lancée
Florent Hanin (Angers) : "Une guerre psychologique ?
Mais évidemment que ça a un impact les uns sur les autres et qu'il faut assumer à chaque fois. Bien sûr qu'indirectement, il y a toujours une pression psychologique.
Bien sûr que s'il gagne aujourd'hui, bien sûr que nous, indirectement, on a la pression de gagner. Mais cette pression-là, on l'a déjà de toute façon.
Et comme vous dites, c'est un championnat très resserré. Là, maintenant, on est à égalité de points. Il ne faut plus faire beaucoup de faux pas."
Angers devient chasseur
Florent Hanin (Angers) : "Être troisième, ça change quelque chose ? Bien sûr qu'on en parle. On peut se dire qu'il faut peut-être mieux être dans la position du chasseur que du chassé en ce moment. Parce qu'il reste quand même 7 matchs. Ce n'est pas pas rien non plus... On va dire que vu qu'eux sont deuxièmes en ce moment, ce sont eux qui doivent garder leur deuxième place.
Nous, on doit essayer de leur reprendre ce qu'on était à l'inverse la semaine dernière. Oui, peut-être qu'aussi psychologiquement, ça va jouer. On va voir. On va voir comment ils vont le gérer aussi. Parce qu'eux, on va dire que depuis 2024, ils performent puisqu'ils savent qu'ils n'avaient rien à perdre. Ils n'avaient pas bien commencé. Maintenant, ils ont quelque chose à perdre. C'est la deuxième place. Donc, on va voir comment ils vont le gérer aussi.
On a peut-être trop regardé les résultats en disant oui, c'est bon, on est toujours deuxième, on est toujours deuxième. Depuis 2024, ce n'était pas trop la deuxième place qui devait importer, mais plus les résultats qui n'étaient pas satisfaisants par rapport à ce qu'on voulait. Maintenant, on n'est plus deuxième, on est troisième. On sait ce qu'on veut, donc à nous d'aller le chercher.
Je ne sais pas si ça nous a desservi la deuxième place. Je pense que les résultats en notre faveur nous ont desservis. Je parle des résultats négatifs des autres équipes. Par exemple, si on prend Grenoble, ils étaient quatrièmes à la fin de la première phase. Et là, maintenant, ils dégringolent. Mais c'est peut-être plus ça qui nous a desservis en se disant, oui, les autres aussi ont eu des résultats négatifs. On est toujours deuxième. Voilà. Non, je pense que là, maintenant, il faut vraiment, nous, aller chercher les points. Jouer et pas déjouer. Parce que c'est peut-être aussi ce qu'on a fait un peu depuis janvier.
Peut-être que l'enjeu était fort et peut-être aussi qu'on a eu du mal à se gérer.
Ne pas oublier d'où Angers vient
Florent Hanin (Angers) : "Après, il ne faut pas oublier déjà d'où on vient, comment on a commencé aussi. Parce qu'au bout de trois journées, on avait deux points. Je pense qu'au bout de trois journées, si on avait dit qu'on serait deuxième à égalité de points à sept journées de la fin, tout le monde aurait signé.
Après, c'est vrai que là, depuis 2024, on n'est pas dans une phase positive. Contrairement à Sainté. Ça aurait été inverse. On aurait commencé comme 2024 au début et là, faire les six mois qu'on a fait après. Tout le monde aurait été dans une phase très positive et tout roulerait. Là, ce n'est pas le cas. C'est à nous de retrouver aussi ce brin de folie aussi, cette insouciance.
Parce que c'est vrai que les six premiers mois, de toute façon, on était au fond du trou. On était une des plus nulles équipes de Ligue 1 quand on a commencé le championnat. On a perdu contre Laval. On a fait deux matchs nuls. Tout le monde nous voyait déjà jouer le maintien en Ligue 2. On a fait taire certaines personnes, on a joué sans rien à perdre. Je pense que c'était notre force. C'est peut-être aussi la force de Sainté depuis 2024.
Maintenant, on va voir ce que ça va donner. Je pense, c'est vraiment collectivement. On va jouer en jouant ensemble, le collectif, en faisant les efforts ensemble, en faisant des combinaisons pour justement aller devant le but ou même le contre-pressing, ce qui faisait notre force en début de saison. C'est comme ça. C'est collectivement qu'on va réussir à retrouver un élan, un allant.
Après, bien sûr que si collectivement, on est fort, il y aura des individualités qui vont ressortir. Sauf qu'en ce moment, les individualités ne ressortent pas. Pourquoi ? Parce que collectivement, on n'est pas ensemble.
Ce qu'il faut retrouver, c'est vraiment un esprit collectif, un jeu collectif où on est tous ensemble. Où on ne fait qu'un. Ce qu'on faisait sur les six premiers mois. Maintenant, on a 7 matchs, c'est 7 finales. Pour à la fin, pas un titre, mais pour à la fin une montée, si possible. Donc voilà, il faut les jouer une par une. Il ne faut pas déjà commencer à penser aux futurs matchs.
Je pense que nous, si on fait le taf, si on respecte tous les matchs qu'on a, je pense que ça ira. On l'a déjà fait avant, pourquoi on ne le ferait pas maintenant ?
Le collectif avant tout
Florent Hanin (Angers) : "On a besoin de tout le monde. On sent que le coach met tout le monde dans le même sac. Que ceux qui sont le plus en forme, que ce soit mentalement et physiquement. Physiquement, on a besoin de tout le monde. Je pense qu'il y en a qui ont besoin de souffler parce qu'ils ont fait d'énormes efforts pendant six mois. Ils ont été exceptionnels. C'est normal d'avoir des coups de mou. Tout le monde en a eu. Toutes les équipes en ont eu.
Il faut essayer que ceux qui n'ont pas trop joué apportent physiquement. Mentalement aussi. Après, mentalement, ça a été compliqué pour nous. Donc là, en jouant, bien sûr, on est heureux. On a envie de jouer, on a envie de montrer, on a envie de donner. Après, il faut que ça soit au service du collectif et pas individuel. Parce qu'on pourrait se dire, ouais... On n'a pas joué pendant six mois, on va se montrer.
Si le collectif n'est pas bon, tu ne te montreras pas. Donc, il faut vraiment tout donner pour le groupe, pour l'équipe, et c'est comme ça qu'on y arrivera. Après, j'espère que les entrants ou ceux qui ne jouent pas beaucoup, vont apporter. On est un groupe de 25. C'est aux 25 de répondre."
[anwpfl-match match_id="112182" club_last="" club_next="" layout="" sections="scoreboard" show_header="1"]