Un groupe est né au SCO
Alexandre Dujeux (Angers) :"Est-ce qu'un groupe est né au SCO d'Angers ? On a créé une dynamique en début de saison. On a eu une période fast. En début 2024, ça a été plus dur pour nous, pour tout un tas de raisons. Recréer ça à ce moment de la saison, c'est bien. C'est difficile de le recréer maintenant. Et je trouve que c'est mieux depuis quelques semaines.
Je ne pense pas que c'était du relâchement. Je pense qu'on a eu un peu moins de réussite aussi parce qu'on a été un petit peu moins bien, peut-être un petit peu moins de fraîcheur physique, un petit peu moins de fraîcheur mentale. Il y a eu plein de choses qui ont fait que. Et puis, quand il y a le grain de sable qui se met dans une dynamique, c'est difficile de revenir. On ne savait pas si on allait pouvoir revenir à un moment donné parce que ce n'était pas simple. Et aujourd'hui, si on revient dans le coup. C'est vraiment bien et on est très heureux.
Une saison, c'est très long. On s'est retrouvés devant. Est-ce que c'était prévu ou pas prévu ? Ce sont les résultats qui l'ont fait, la dynamique qui a permis ça. Mais en tout cas, il a fallu assumer d'être devant. Et c'est un autre statut. [...] Ce championnat est difficile. Il reste quatre matchs."
Angers ne veut rien lacher
Alexandre Dujeux (Angers) : "Un groupe doit être mature, quel que soit l'âge. Quand on est professionnel, on doit être mature. Alors il y a forcément les expérimentés qui véhiculent tous ces messages-là. Il faut savoir ce qu'on veut. Quand on est à peu de journée de la fin, quand on est encore dans le coup pour une montée, il faut savoir ce qu'on veut. Il faut savoir faire les efforts. Il faut savoir mettre les bons ingrédients pour se donner un maximum de chance d'y aller. Dans une carrière, ce n'est pas tous les ans. Ce n'est pas tous les ans qu'on se retrouve dans une bonne position. Donc, quand ça se présente, il faut tout donner. Il faut tout donner pour n'avoir aucun regret.
J'ai besoin de tout le monde. Je n'écarte personne. Tous ceux qui se montrent performants, j'essaie de les mettre. On a eu une période qui était tellement faste avec des joueurs tellement solides et qui étaient capables d'enchaîner que c'est vrai qu'on a eu une certaine forme de stabilité. Je me suis adapté aussi à la situation. Aujourd'hui, je m'adapte aussi, à la situation,. J'essaye de trouver d'autres idées par rapport à ce que montrent les joueurs au quotidien.
On a des joueurs qui ont enchaîné beaucoup, peut-être qui manquent de fraîcheur physique, de fraîcheur mentale. Et il y en a d'autres qui arrivent, qui sont très, très bien en jambes en ce moment et bien dans leur tête."
Changement tactique pour Angers ?
Alexandre Dujeux (Angers) : 'On fait preuve de pragmatisme. Savoir aujourd'hui où on en est, est-ce qu'on est capable de... De faire des matchs avec autant de contre-pressing, autant d'intensité qu'à un moment, peut-être pas. Par moment, oui. Par moment, non. Donc, on doit s'adapter à la situation.
Il y a des équipes aussi qui travaillent bien. On essaye aussi de varier. On veut de la solidité défensive, on veut de l'allant au niveau offensif.
Revenir ou s'imposer en fin de rencontre ? Je ne sais pas si ça fait peur. En tout cas, nous, on se dit que quand on est mené, on est capable de revenir. Et forcément, quand on est capable de faire ça, quel que soit le scénario du match, on sait qu'on a la capacité de revenir. On l'a fait à plusieurs reprises. Moi, je préférerais qu'on soit devant et qu'on soit devant tout l'ensemble du match."
Turn-over à venir pour Angers ?
Alexandre Dujeux (Angers) : "Turn-over à venir ? On l'envisage, on observe. Ce matin, c'était une séance où on a déchargé physiquement, on a déchargé même au niveau de la tête, parce qu'on a envie d'avoir de la fraîcheur mentale jusqu'au bout.
J'ai vu qu'il y avait de la bonne humeur. Ça, c'est bien pour la fraîcheur mentale. On verra demain. On décidera soit demain, on décidera peut-être même le jour du match. On va voir. Mais là, tous les jours comptent et on va prendre notre temps. On a donné l'équipe le jour du match. Je crois qu'on n'a pas eu la bonne. Pour une fois. Là, on se laisse du temps. Parce qu'en plus, les choix ne sont pas évidents.
Les choix ne sont pas évidents. On essaie, en fonction des temps de jeu, de trouver la meilleure formule. C'est aussi en fonction de l'adversaire. On est 18 joueurs de champs plus deux gardiens en ce moment. On n'est pas hyper nombreux. Mais individuellement, on est plutôt bien.
Le PFC, un adversaire redoutable
Alexandre Dujeux (Angers) : "Le Paris FC, adversaire particulier, qui est sur une super dynamique, qui a perdu, mais en dominant quand même. C'est une équipe évidemment ambitieuse qui aura quelque chose à jouer. Ils ont perdu à Rodez, mais le contenu était bon aussi pour eux. C'est une équipe redoutable. C'est un match très difficile qui nous attend. On a quatre finales à livrer. Ça fait partie de ces quatre finales-là.
Nous, on va y aller en s'appuyant sur ce qu'on fait de bien ces derniers temps. Et puis, il y aura une adversité forte. Nous, être à la hauteur déjà de ce qu'on est capable de faire, de ce qu'on doit faire. Après, ça reste un match de foot. Mais c'est sûr que l'adversité sera redoutable.
Devant le match de Saint-Etienne l'après-midi ? Les joueurs font bien ce qu'ils veulent. Je ne suis pas en chambre avec eux. Je saurai le score, évidemment, mais je ne vais pas regarder. Ça fait une info supplémentaire. Il y a beaucoup de choses qui comptent à ce moment-là. Mais bon, c'est comme ça. On parlait toujours d'adaptation. Donc l'adaptation, elle est permanente. Après, si c'était le dernier match, peut-être. Mais ce n'est pas le dernier match, il reste quatre. Donc, moi, je pense que c'est l'histoire des quatre derniers matchs. Quoi qu'il se passe, il faudra qu'on soit bon. Il faudra qu'on prenne un maximum de points. Ça, c'est sûr. Il faudra prendre beaucoup de points pour pouvoir monter directement."
Plusieurs absences pour Angers
Alexandre Dujeux (Angers) : "Les blessés ? On a Ousmane Camara, on a Lopy, on a Ferhat. Camara et Courcoul ont repris ce matin, donc ça avance bien. Ferhat, il faut encore un peu de temps. Et puis Lopy est à Clairefontaine pour sa rééducation. Pour Ould Khaled, il a pris un coup. Mais bon, ça, c'est comme d'autres joueurs lors du match de Guingamp. Himad Abdelli a enchaîné C'est un garçon qui a des ressources. Peut-être que même lui ne se rend pas compte des ressources qui sont les siennes. C'est beaucoup dans la tête et quand il est bien à ce qu'il fait, il n'y a jamais de problème physique. Je pense que ça devrait aller. On verra. Et on observera pendant le match ce qui se passe. Mais ça devrait aller.
Et Ferhat ? On peut envisager d'ici à la fin de saison. On peut tout envisager de toute façon. Même Lopy. C'est tellement spécial ce joueur. On peut tout envisager. En tout cas, nous, ce qu'on demande aux staffs médicaux, c'est de faire pour les ramener le plus vite possible."
