L’ASSE ne tombe pas dans les pièges ces dernières semaines. Après s’être imposé à Bastia et à Valenciennes, les stéphanois recevront le promu breton dans le Chaudron ce samedi à 15 heures. Une équipe qui connait des difficultés cette saison.

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L’histoire de l’US Concarneau était belle. Premier de National 1 au terme de la saison 2022-2023, les bretons ont brillamment obtenu leur ticket pour la Ligue 2. 19 victoires en 34 rencontres. Meilleure attaque de National, Concarneau n’a pas volé son accession en Ligue 2.

Si les hommes de Stéphane Le Mignan ont performé sur le terrain, les infrastructures du club ont du mal à suivre. En effet, ne disposant pas de stade homologué pour recevoir les rencontres de Ligue 2, c’est dans une position insolite que Concarneau doit composer depuis le début de saison.

L’Equipe a accordé un large article qui nous plonge dans le quotidien parfois complexe d’une équipe qui joue continuellement à l’extérieur.

Des bénévoles fatigués

« Le challenge, un peu rigolo en début de saison, commence à lasser. « Il ne manque plus que le Stade de France », soupire un bénévole… La location coûte cher : entre 1 et 2 M€ pour un budget global de 6,5 M€, et le moral est parfois touché. Le match à huis clos disputé en février à Caen, à 400 km, est un exemple parmi d’autres : les salariés ne sont pas rentrés à la maison avant 4 heures du matin… « 

 

Un contexte qui coûte des points à Concarneau

« Depuis qu’on est arrivés, on sait que ça va être compliqué, ça a toujours été clair, assume le gardien, Esteban Salles, recruté l’été dernier. Bien sûr, on pourrait dormir ou traîner un peu plus si on avait notre stade. Et si on avait joué nos matches de Ligue 2 ici, on aurait eu plus de points, c’est une certitude. Mais, rien que pour des personnes comme nos bénévoles, on a envie de s’arracher. Ils seraient heureux de voir la L2 à Guy-Piriou. » 

[…]  « On a montré des limites parce qu’on est vulnérables », déplore le coach Stéphane Le Mignan. La défaite est là, la zone de relégation aussi, et le déplacement dans le Chaudron de Saint-Étienne, samedi prochain face à 40 000 personnes, fait déjà un peu peur. « Ce n’est pas pour autant qu’on n’ira pas pour gagner, rigole Piriou, fan des Verts et présent à Glasgow en 1976. Si maintien il y a, ce sera exceptionnel, énorme. Toute la saison on a été SDF ! Et puis, si on doit tomber, on tombera la tête haute. »