C’est le feuilleton de l’été. Pourtant ouvert depuis novembre dernier, la LFP a rencontré les plus grandes peines du monde pour vendre les droits tv domestiques du football français. Les présidents ont tranché ce dimanche 14 juillet. Une décision qui pourrait avoir de lourdes conséquences pour la Ligue 1.

L’attribution des droits TV de la Ligue 1 a enfin connu son dénouement final. Après avoir attendu des mois, la Ligue de Football Professionnel a finalement accepté l’offre de DAZN (400 M€/an) combinée à celle de BeIN Sport (100M/an). Un total très éloigné des objectifs initialement annoncés par Vincent Labrune.

 Le consommateur, le grand oublié ?

Selon L’Equipe, il faudra s’abonner à la plateforme DAZN pour 34 €/mois afin d’accéder à 8 rencontres par journée de Ligue 1. Pour disposer de l’intégralité des matchs, il faudra également souscrire à l’offre de BeIN Sport. Pour rappel, la chaine est actuellement facturée 15 €/mois. Soit un total de 49 € mensuel pour avoir toute la Ligue 1 sur vos écrans.

Les présidents ont opté pour cette option afin de s’assurer d’un revenu minimum pour les droits TV. Pour autant, le nouveau diffuseur principal, DAZN, devra récolter le maximum d’abonnement pour amortir l’investissement consenti.

Ligue 1 : La gronde du public

Suite à l’annonce de la décision des présidents, plusieurs sondages ont été lancés sir les réseaux. Le résultat et sans appel. Et il inquiète. À la question posée par l’Equipe : Sachant qu’il faudra dépenser 49 €/mois pour avoir l’intégralité de la L1, à ce tarif-là, est-ce que vous vous abonnez ? 97.3 % des 40.000 votants ont répondu négativement.

De notre côté, sur 700 votants,  3 % ont indiqué qu’ils allaient s’abonner à DAZN. 15 % à BeIN Sport. 5 % aux deux diffuseurs. Et 76 % à aucune des deux chaînes. Si le football français s’est assuré de disposer d’un revenu minimum en octroyant les droits TV à ces deux diffuseurs, les présidents jouent un jeu dangereux. Le tarif jugé trop important pourrait bien couper une grande partie du public de son sport favori. Ou, par défaut, promouvoir la solution illégal que propose l’IPTV.