Le vendredi 20 septembre restera une date à jamais gravé dans la mémoire des supporters de l’ASSE. Malheureusement, pas pour un évènement positif, mais à cause d’une terrible humiliation vécue du côté de l’Allianz Riviera. Un match qui s’est soldé par un 8-0… Dans sa chronique pour Le Progrès, Patrick Guillou revient sur ce non-match.

L’ASSE a coulé à Nice

Et un, et deux et trois zéro… on est bien loin d’arriver au score final la dernière rencontre avec cette formule devenue célèbre par la victoire de la France face au Brésil en finale de Coupe du Monde 1998. En effet, derrière, il faudrait rajouter cinq réalisations supplémentaires pour Nice, et zéro pour l’ASSE. Et oui, ce scénario s’est bien déroulé, ce n’est pas qu’un simple cauchemar.

Les Verts n’ont pas donné l’impression d’être sur la pelouse ce soir-là. En tout cas pour Patrick Guillou, fait un terrible constat. « La Ligue 2, c’est le vendredi. Les coéquipiers d’Abdelhamid l’ont vite compris apparemment. Ça pique les yeux quand un football adulte est opposé à un football si naïf. Préparer le monde Vert de demain est louable. « 

Dall’Oglio dans une position inconfortable

Arrivé en décembre 2023, Olivier Dall’Oglio a joué un rôle majeur dans la remontée de l’ASSE en Ligue 1. Aujourd’hui le coach stéphanois peine à trouver la solution.  » Avec un contrat à durée très indéterminée et un effectif boiteux, coach ODO, l’artisan principal de la remontée, est en apnée. Il doit réussir une deuxième exploit en quelques mois. « 

Après un bon match face au LOSC, les Verts n’ont pas sû confirmer contre Nice. Un naufrage qui s’explique par une prestation collective catastrophique ?  » À Nice, une équipe de poussins a vite été débordée. Animation défensive inexistante, aucune occupation rationnelle des zones de jeu, déséquilibre tactique constant, aucune défense résiduelle à la perte. Incapables de réduire les espaces de jeu. Techniquement en deçà des Aiglons. Transpercée systématiquement dans le cœur du jeu. «