Boosté par sa victoire contre Monaco, le Stade Brestois affiche désormais ses ambitions européennes. Prochain obstacle sur sa route : l’ASSE, qui devra réaliser un exploit pour espérer ramener des points de son déplacement en Bretagne. Eric Roy (Brest) ne cache pas ses ambitions.

En s’imposant 2-1 face à l’AS Monaco samedi lors de la 28e journée de Ligue 1, le Stade Brestois a envoyé un message fort à ses concurrents. Vainqueurs d’un cador du championnat pour la première fois cette saison, les hommes d’Éric Roy ont brisé leur plafond de verre et retrouvé une dynamique positive. Une prestation marquée par le but décisif de Mahdi Camara dans les arrêts de jeu, qui a ravivé les rêves européens du club finistérien.

Avec cette victoire, Brest occupe actuellement la 8e place du classement, à seulement quelques unités des places européennes. Et même si le calendrier restant est corsé, avec des confrontations contre Lens, Lille, Marseille ou encore Nice, l’entraîneur brestois se veut combatif : « Si tu veux accrocher quelque chose, il va bien falloir que tu les battes ». Le message est clair : pas question de lever le pied.

Éric Roy : « On ne va pas finir en roue libre »

L’ancien milieu de terrain n’a pas caché sa satisfaction après ce succès contre Monaco, mais insiste sur l’état d’esprit qui doit perdurer : « L’équipe n’a pas envie de finir en roue libre. Il fallait gagner ce soir, et on va se donner à fond sur tous les matchs. » Des mots qui témoignent de la détermination brestoise.

Et si Brest garde ce niveau d’intensité, le déplacement à Saint-Étienne, en lutte pour son maintien en Ligue 2, ne sera pas une promenade de santé pour les Verts. Loin de là. Car au-delà du classement, c’est bien une équipe revancharde et en confiance qui se présentera sur sa pelouse.

ASSE : une mission commando face à un Brest déterminé

Pour l’ASSE, cette rencontre face à Brest s’annonce périlleuse. Face à une formation brestoise qui n’a plus rien à perdre, les hommes d'Eirik Horneland devront enfin réaliser un match plein sur 90 minutes. Brest ne compte pas faire de cadeaux : « Tout peut se passer maintenant », a lancé Éric Roy.

Dans ce contexte, les Verts devront impérativement obtenir un résultat pour garder espoir dans leur mission maintien. Mais attention, car Brest n’a pas l’intention de freiner sa marche en avant. Et ce sont bien les ambitions européennes des Finistériens qui risquent de compliquer encore un peu plus la tâche stéphanoise.

Source : Le Figaro