En passe de se concrétiser, la vente de l’ASSE fait forcément beaucoup parler chez les supporters mais aussi du côté des salariés du club. Invité par France Bleu Saint-Etienne-Loire, Laurent Mortel indique que cette dernière a beaucoup compté dans sa prolongation de contrat. Le coach stéphanois espère que cela va permettre aux Verts de construire un projet ambitieux.

 » S’ils peuvent nous accompagner à avoir un projet un peu plus ambitieux encore qui passent par des moyens, qui passent par des structures, etc. « 

 » Ce sont des choses qui ont compté dans la décision, mais encore une fois la décision a été plus ou moins actée depuis de nombreuses semaines. C’est vrai que le club prend un nouveau virage. Je pense aussi qu’il faut laisser le temps aux nouveaux actionnaires de faire un diagnostic sur les situations, dont la nôtre. Je pense qu’on va avoir un an pour travailler, on va être observé, on va être accompagné, je n’ai pas de doute là-dessus.

Et puis ensuite, des décisions seront prises C’est le lot du haut niveau. On signe un contrat d’un an. Il y a peut-être d’autres choses qui étaient proposées depuis décembre avec différents projets en France et à l’étranger. De signer un an, je n’ai pas de soucis avec ça. On est exigeant avec les joueuses, on sera exigeant avec nous-mêmes et puis à nous d’être bons pour éventuellement poursuivre l’aventure.

C’est tôt parce qu’il faut connaître encore une fois le rapport de force des adversaires, les projets des clubs, l’investissement des clubs. Et aujourd’hui vous avez deux clubs pros qui remontent avec Strasbourg et Nantes. Nous, on s’est occupé de nous avant tout, et ça c’est déjà important. Il y a une feuille de route, je n’aime pas trop dire ce mot, mais il y a des choses qui ont été dessinées, le club travaille pour valider les propositions qui ont été faites. On verra comment les choses peuvent se traduire.

Quand on connaît la culture du Canada dans le football féminin, Notamment à travers le football universitaire ou les résultats récents des différentes sélections. Effectivement, c’est des choses où vous êtes forcément sensibles à ces discours-là.

Encore une fois, maintenant je pense qu’il faut leur laisser aussi le temps d’arriver, le temps de faire un petit peu l’analyse de la situation. Et puis, s’ils peuvent nous accompagner à avoir un projet un peu plus ambitieux encore qui passent par des moyens, qui passent par des structures, etc.

Effectivement, ce qui se passe au Canada, c’est surtout dans les universités, dans les écoles et dans les universités, que le football se développe. Ensuite, il en manque un étage pour aller encore plus haut. Maintenant, ils ont quand même été champions olympiques en titre, donc ça laisse présager de bonnes choses. l y a de vrais talents, il y a des belles choses qui se font là-bas.

 » L’avantage des joueuses canadiennes, c’est qu’elles sont souvent francophones et ça aussi c’est un gain de temps. « 

Maintenant, effectivement, le football français lui aussi a longtemps dominé le toit de l’Europe avec notre voisin. C’est moins vrai sur les derniers résultats de la finale de Ligue des Champions. Je pense que le football français doit s’ouvrir. Il ne doit pas uniquement reposer sur une seule équipe.

C’est peut-être aussi l’objet maintenant des différents travaux de la Fédération de promouvoir le foot féminin, de les accompagner et d’aller sur le haut niveau.

Le fait que votre repreneur vienne du Canada et qu’il a là-bas des antennes nombreuses. Oui, évidemment qu’on va être vigilant.

Notamment dans le recrutement, je crois que j’ai dû laisser une ou deux places d’extracommunautaires. J’ai dû le faire par hasard, je ne sais plus comment je fonctionne. Mais effectivement, on verra les besoins au mois de décembre En fonction des résultats et des objectifs qui seront les nôtres.

Si on a besoin, je pense qu’on sera accompagnés, je n’ai pas de doute là-dessus. C’est vrai que l’avantage des joueuses canadiennes, c’est qu’elles sont souvent francophones et ça aussi c’est un gain de temps. «