Après leur succès 4-3, le week-end dernier contre Reims, les stéphanoises sont bien parties pour réaliser leur objectif de la saison : se maintenir. Ce mardi soir, Laurent Mortel est Solène Champagnac étaient les invités de France Bleu Saint-Etienne Loire, dans 100% Sainté. Extraits
Les deux invités sont revenus sur le dernier match, avant de se projeter sur le futur
Laurent Mortel : " J'aurais préféré qu'il soit un peu moins fou maintenant, l'essentiel, c'est d'avoir pris ces 3 points et d'avoir inscrit ces 4 buts. On peut encore mieux faire, mais je pense qu'on va saluer la capacité du groupe à être revenu au score en étant mené 3 fois. "
Solène Champagnac : " Au début, on a eu du mal à du mal à mettre les choses en place après une fois que l'on a pris le premier but ça nous a un peu réveillé. Quelque part, on ne va pas dire qu'il nous a fait du bien, mais il nous a permis qu'on se réveille. Après, on est arrivé à mettre nos automatismes en place et voilà Après, on arrive à marquer après avoir pris des buts et c'est bien ça encourage, c'est une force de caractère aussi donc, c'était un scénario incroyable et voilà, on a tout donné. "
Laurent Mortel : " C'est dommage, mais sur les trois buts, nous sommes au moins responsables de 2. Cela me dérange maintenant. Il y a beaucoup d'axes de progression. Nous avons été capables de ne pas prendre de but, mais nous n'avons pas été capables de ne pas en prendre non plus, compte tenu du match contre Dijon. Nous savons que c'est une très belle équipe.
C'est une équipe de contre. Les deux équipes n'ont pas fermé le jeu, nous avons cherché à jouer, à produire. Je pense que nous avons été pris au dépourvu par leur capacité à exploiter les attaques rapides ou les contre-attaques. Lorsque vous fautez face à des joueuses très rapides et efficaces, vous connaissez le résultat. Nous allons analyser cela, travailler dessus.
Peut-être que les joueuses responsables ou à l'origine des buts concédés sont aussi à l'origine du 3e et du 4e but. C'est important de le noter. Je préfère que nous regardions devant, que nous corrigions ce qui n'a pas fonctionné, mais aussi que nous nous appuyions sur leur capacité à rebondir efficacement. "
" Nous sommes en passe de réaliser une performance "
Laurent Mortel : " Il faut du temps, souvenez-vous, je vous avais dit que lorsque nous montons de la D2 en D1, nous gardons une ossature. Il était donc difficile de changer cela. Nous avons voulu donner une chance aux joueuses avec lesquelles nous avions participé à l'aventure de la montée. Nous avons respecté nos engagements envers le club. Puis, au mois de décembre, nous nous sommes rendu compte qu'il fallait modifier certains aspects. Il faut aussi s'adapter aux exigences de la D1. Ce n'est pas du tout le même football. Actuellement, je suis les résultats des équipes de Strasbourg et de Marseille en D2. Ils ont des projets de jeu et une philosophie.
Je pense que s'ils gardent cette philosophie l'année prochaine, ils seront en difficulté. Quand vous regardez sur les dix dernières années, le nombre d'équipes accédant qui se maintiennent, je pense qu'à part Le Havre il y a un an, c'est quasiment la seule équipe à être maintenue à ce niveau-là. Donc, nous sommes en passe de réaliser une performance. Ce n'est pas le même football, tactiquement ce n'est pas la même exigence, il y a des petits détails.
" L'idée est de pouvoir continuer dans cette exigence et d'aller encore un peu plus loin si possible."
Laurent Mortel : " Je pense que nous avons réussi à nous approprier ce qu'on attendait sur la notion de bloc, en sachant qu'un bloc comprend un nombre de lignes avec un nombre de joueuses et des interlignes. Nous corrigeons cela en permanence et je pense que les filles se sont approprié cette exigence tactique. Il y aura des oublis, il y en a eu ce week-end, mais je pense que nous progressons bien.
Quand j'entends nos adversaires directs dire que jouer contre Saint-Étienne est chiante, excusez-moi du terme, à jouer, eh bien, c'est parfait. Plus nous sommes pénibles, mieux c'est. Vous avez eu le PSG en Coupe de France où nous n'avons pas été très loin d'aller au-dessus du but. Cela signifie quelque chose. Maintenant, il faut être capable de le réitérer. Nous l'avons fait contre Montpellier, nous l'avons fait contre le PSG en championnat, nous le faisons contre le PSG en coupe de France. Ensuite, nous sommes sur Fleury et il y a des choses intéressantes qui se passent. Parce que le bloc et la discipline ne sont plus les mêmes, nous nous sommes appropriés les exigences. L'idée est de pouvoir continuer dans cette exigence et d'aller encore un peu plus loin si possible. "
Interview à retrouver en intégralité en cliquant ici
Émission spéciale avec Laurent Mortel, le coach, et Solène Champagnac, la capitaine de @ASSEFeminines .
Le replay ⤵️https://t.co/1xCsIcS0Sw— France Bleu Saint-Étienne Loire (@bleustetienne) February 20, 2024