27 avril 2024
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Féminines

🔎 ASSE : Le bilan, joueuse par joueuse !

L’ASSE Féminines a terminé les matches aller sur une encourageante 8ᵉ place, qui serait synonyme de maintien si elle était confirmée en fin de saison. L’entraîneur des Amazones, Laurent Mortel, a utilisé 22 joueuses différentes au cours de cette phase aller. Bilan de chacune d’entre-elles en fonction du temps de jeu qui leur a été accordé.

Les remplaçantes

22. Taeryne Job (défenseure, un match, 4 minutes)

Taerine Job est la nouvelle pépite issue du centre de formation de l’ASSE. Sélectionnée avec l’équipe de France U19, elle a d’abord été appelée dans le groupe avant de connaître ses quatre premières minutes de jeu sous le maillot vert à Bordeaux lors de la 11ᵉ journée du championnat. Un brillant avenir s’ouvre devant elle.

21. Laury Jesus (attaquante, 2 matches, 5 minutes)

Laury Jesus est revenue dans le groupe au mois de décembre pour offrir des solutions de rechange en attaque. Elle est la plus ancienne joueuse de l’effectif puisqu’elle était présente au club en 2011. Avec 5 minutes de jeu accordées lors des deux derniers matches, la meilleure buteuse en activité des Vertes rêve désormais de titiller la hiérarchie établie.

20. Louann Archier (attaquante, 5 matches, 22 minutes)

Autre joueuse issue du centre de formation de l’ASSE, Louann Archier, régulièrement convoqué dans le groupe, n’a foulé les pelouses de D1 que 22 minutes depuis le début de la saison. La numéro 24 semble barrée par les autres attaquantes de l’effectif et elle va devoir se battre pour grapiller du temps de jeu en 2024.

19. Cyrine Ben Rabah (attaquante, 6 matches, 57 minutes)

Revenue dans son club formateur cette saison, Cyrine Ben Rabah ne s’attendait pas à un début de saison aussi délicat. La numéro 27, est une attaquante utilisée dans la rotation, toujours remplaçante, qui totalise 57 minute de jeu, mais elle n’est plus apparue depuis la 6e journée du championnat et ses 12 minutes à Fleury.

18. Thaïs Hurni (défenseure, un match, 80 minutes)

La Suissesse, Thaïs Hurni, une des recrues estivales, est une énigme. La numéro 23 a joué 80 minutes avec l’ASSE à Reims, le premier match de la saison et puis plus rien. Elle n’a, semble-t-il pas convaincu le staff stéphanois. La reverra-t-on sous le maillot vert ? Un départ au mercato d’hiver semble se dessiner pour la défenseure internationale.

17. Sarah Klotz (défenseure, 6 matches, 170 minutes)

L’Autrichienne Sarah Klotz, transfuge du FC Luzerne cet été, n’a été titularisée qu’une fois cette saison. Son petit gabarit se révèle être un handicap en D1 et ces autres apparitions se sont résumées par des entrées en cours de jeu qui devraient se raréfier avec le recrutement de Morgane Belkhiter. La numéro 2 devra se battre pour espérer autre chose qu’une place sur le banc dans la deuxième partie de saison.

16. Morgane Belkhiter (défenseure, 2 matches, 176 minutes)

Dernière recrue de l’ASSE, prêtée par Le Havre, la défenseure algérienne a été titularisée, dès son arrivée, à droite de la défense stéphanoise lors des deux derniers matches de la saison, signe de la confiance que lui accorde Laurent Mortel. La numéro 21 a, semble-t-il, un temps d’avance sur ses principales concurrentes désormais reléguées sur le banc.

15. Amanda Mbadi (milieu, 5 matches, 191 minutes)

La milieu nigériane a croisé les Vertes l’an dernier en D2. Elle les a rejoint, espérant faire valoir son gros volume de jeu et son abattage. La numéro 4 doit néanmoins se contenter d’un rôle de remplaçante avec une seule titularisation contre Le Havre et quatre bouts de matches. Elle est d’ailleurs restée sur le banc lors des quatre dernières journées.

14. Ninon Blanchard (défenseure, 5 matches, 227 minutes)

La joueuse en activité la plus capée de l’ASSE (91 matches, 11 buts) doit désormais accepter un statut de remplaçante dans son club de cœur. Gageons qu’elle répondra toujours présente quand Laurent Mortel fera appel à elle en cas de méforme de l’une des deux titulaires de la défense centrale.

13. Amandine Pierre-Louis (défenseure, 5 matches, 258 minutes)

Arrivée en cours de saison, la défenseure Amandine Pierre-Louis, internationale haïtienne, est devenue titulaire en jouant à droite un cran plus haut. C’est à ce poste que la numéro 12 a joué l’intégralité des deux derniers matches qui ont coïncidé avec deux victoires pour les Vertes. Laurent Mortel aurait-il trouvé le bon équilibre avec ce nouveau positionnement ?

12. Elise Legrout (milieu, 7 matches, 337 minutes)

La milieu, Elise Legrout, la capitaine de la remontée des Vertes en D1, est la grande perdante de cette phase aller. D’abord titulaire, la numéro 6 a perdu son brassard puis sa place. Elle n’a plus joué depuis son entrée à la mi-temps contre le Paris FC à la 7e journée. Son avenir s’est même assombri car elle n’a même pas été convoquée pour les deux dernières rencontres du championnat.

Les titulaires

11. Anaëlle Langlais (défenseure, 9 matches, 541 minutes)

Régulièrement utilisée par Laurent Mortel (541 minutes), Anaëlle Langlais a régressé dans la hiérarchie des défenseures après les arrivées d’Amandine Pierre-Louis et Morgane Belkhiter en cours de saison. La défaite contre Dijon à la neuvième journée lui a été fatale, car elle n’a pas été appelée pour les deux dernières rencontres du championnat, la jeune Taerine Job lui étant préférée.

10. Kess Elmore (attaquante, 11 matches, 725 minutes, 3 buts)

L’attaquante anglaise, Kess Elmore a mis du temps à s’adapter à son nouvel environnement mais depuis qu’elle est titulaire indiscutable, elle commence à justifier son transfert dans le Forez. Silencieuse lors des sept premières journées (aucun but inscrit), la numéro 17 est devenue co-meilleure buteuse du club avec ses trois buts marqués lors quatre derniers matches.

9. Alexandria Lamontagne (11 matches, 800 minutes, 1 but)

L’attaquante canadienne, Alexandria Lamontagne, transférée de Rodez cet été, s’est épanouie sous les ordres de Laurent Mortel. Elle est devenue essentielle dans l’animation offensive des Vertes, positionnée un peu plus en retrait que Kess Elmore et Cindy Caputo. Elle doit encore gagner en efficacité avec un seul but à son actif contre le Paris FC lors de la 7ᵉ journée.

8. Faustine Bataillard (milieu puis défenseure, 9 matches, 810 minutes, 1 but)

Faustine Bataillard, formée au club, a pris une toute autre dimension lorsqu’elle a été repositionnée défenseure centrale aux côtés de Noémie Carage. Du haut de ses 19 ans, elle impressionne pour sa maturité et la sécurité qu’elle dégage. Toujours titulaire, jamais remplacée, la numéro 13 représente l’avenir de l’ASSE. Élément essentiel de Laurent Mortel, elle a marqué son premier but en D1 à Bordeaux.

7. Phoenetia Browne (attaquante, 11 matches, 824 minutes, 3 buts)

L’attaquante, Phoenetia Browne était une titulaire indiscutable en début de saison. Mais à cause d’une réussite en berne, la numéro 22 a entamé les deux derniers matches sur le banc. Ce qui ne l’a pas empêché de marquer son troisième but contre Bordeaux. Laurent Mortel préfère néanmoins miser désormais sur Cyndi Caputo, Alexandria Lamontagne et Kess Elmore pour son animation offensive.

6. Regina Otu (milieu, 10 matches, 900 minutes, 1 but)

La nigériane Régina Otu est la métronome de son équipe au milieu de terrain. Infatigable ratisseuse de ballon, efficace dans les duels, elle était une des rares joueuses à rivaliser avec ses adversaires en début de saison. La numéro 11 n’a raté qu’un seul match pour cause de suspension sinon elle a joué l’intégralité des rencontres qu’elle a disputées avec le maillot vert. Indispensable !

5. Cindy Caputo (attaquante, 11 matches, 914 minutes, 3 buts)

Cindy Caputo est une attaquante altruiste, 2e meilleure passeuse décisive de D1 (5 PD) mais qui a tardé à trouver le chemin des filets. La numéro 18 a corrigé le tir en cette fin d’année avec trois buts lors de ces trois derniers matches, une performance conforme à ses qualités (vitesse et technique) qui laissent augurer une très belle deuxième partie de saison, car elle a les moyens de faire encore mieux.

4. Solène Champagnac (milieu, 11 matches, 928 minutes, 2 buts)

Arrivée à l’intersaison depuis Rodez comme sa camarade Alexandria Lamontagne, Solène Champagnac est montée en puissance au fil de la saison pour devenir la leader du milieu de terrain et capitaine de l’équipe depuis la cinquième journée. La numéro 10 est à la conduite des actions mais aussi capable de les conclure comme le démontrent ses deux buts inscrits avec les Vertes contre Fleury et contre Guingamp.

3. Chloé Tapia (défenseure, 11 matches, 941 minutes)

Inamovible titulaire dans son couloir gauche, Chloé Tapia n’a pas souffert du passage de son club de la D2 à la D1. Dotée d’un incroyable volume de jeu, elle est accrocheuse, bagarreuse, toujours à la pointe du combat. Capable de répéter les efforts à haute intensité, elle a écœuré la concurrence qui doit se contenter des miettes qu’elle veut bien lui laisser.

2. Noémie Carage (défenseure, 11 matches, 990 minutes)

De retour à l’ASSE où elle a joué de 2016 à 2018, elle est venue pour apporter son expérience, emmagasinée notamment au Milan AC, en défense centrale. La numéro 28 a disputé l’intégralité des 11 matches de la phase aller ce qui prouve son importance au sein de l’effectif stéphanois. Elles ne sont que trois dans tout le championnat à avoir été aussi assidu.

1. Marine Gignoux (gardienne, 11 matches, 990 minutes)

Dernier rempart de son équipe, Marine Gignoux a joué aussi l’intégralité des matches allers. Elle a alterné le moins bon et le très très bon en effectuant des arrêts importants qui ont permis à l’ASSE de remonter au classement et de croire qu’un maintien en D1 était possible. Elle devra rééditer ses belles performances dans la deuxième partie de saison pour avoir le droit de rester parmi l’élite du football féminin français.

By Albert Pilia

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