Sébastien Grax, l'ancien attaquant stéphanois, s'est reconverti dans le poker à l'issue de sa carrière de footballeur. Il se livre sur une folle anecdote lors de son passage à l'ASSE. Extraits.

"Quand je suis arrivé à Saint-Etienne, j'étais dans un sale état. J'avais le genou en vrac. J'étais surpris de voir que j'intéressais Saint-Etienne, honnêtement ! C'est le président Caiazzo qui me voulait depuis 2-3 ans et quand je suis arrivé, je n'étais pas prêt à jouer. Il me fallait une rééducation de 3-4 mois. Mon seul but à l'ASSE, c'est contre le Werder de Brême."

"Le coach (Laurent Roussey) et l'autre président (Roland Romeyer) ne veulent pas que je vienne"

"Il y en a que je ne peux pas trop dire. À mon arrivée à Saint-Étienne, c'est Bernard Caiazzo qui me fait venir. Le coach (Laurent Roussey) et l'autre président (Roland Romeyer) ne veulent pas que je vienne. Ils ne me le disent pas mais je le ressens bien. Je signe le contrat mais on me dit 15 jours plus tard : on va te prêter à Lille parce que l'entraîneur a recruté Kévin Mirallas. Si tu ne pars pas, on ne peut pas le prendre car ça ne passe pas au niveau de la masse salariale. Je lui dis mais je suis arrivé il y a 15 jours. Bref, je fais mes affaires et mon agent m'appelle et m'explique que je ne peux pas être prêté car je viens de Sochaux et je ne peux donc être prêté qu'à Sochaux. Et enfaîte personne savait entre Lille, Saint-Étienne."

La folle anecdote entre les présidents de l'ASSE

"Le Président Romeyer vient me voir et me dit que c'est Caiazzo qui te voulait. Et Caiazzo vient me voir et il dit que c'est Romeyer qui me voulait. Je le regarde et je lui dis : va falloir vous accorder, car vous me sortez la même version. Je savais que j'étais là pour me soigner, j'avais le genou qui était mort. J'ai fait mes 3-4 mois pour revenir en forme. Un club de fou avec deux présidents incompétents. C'était leur jouet, chaque année, il choisissait un joueur et cette année-là, c'était moi. C'est vraiment dommage car super club. Les supporters incroyables. Ambiance incroyable. Je me demande comment un club comme ça n'est pas top 3 en France. L'année où j'y étais on a failli descendre avec l'équipe qu'on avait, c'est grave. C'est mal géré. Je n'ai pas suivi les repreneurs, je regarde plus maintenant. Il y a tout pour réussir en tout cas."