Seulement deux journées et c'est déjà le feu dans la maison verte. Après deux défaites en autant de match contre des équipes pourtant "abordables", l'ASSE entre déjà en crise. Les semaines à venir risquent d'offrir un lot de rebondissements !
À l'occasion de la première journée jouée il y a huit jours contre Grenoble, Jean-François Soucasse s'exprimait au micro de Margot Dumont : "On a assumé cette position de favori, on a bien fait, car d'autres nous mettent à cette place-là. C'est une ambition, mais aussi beaucoup d'humilité et de travail. Pour autant, on ne va pas se cacher. On surfe et on compte surfer sur la dynamique de l'année dernière qui a été tout à fait satisfaisante."
Le calme apparent et la décontraction semblent s'être vite échappés dans le Forez.
On ne change pas une équipe qui perd
En août 2022, le chantier de l'ASSE était colossal et n'offrait quasiment aucune garantie. De nombreux mouvements cumulés à un contexte très tendu rendait la saison déjà compliquée. Les six premiers mois n'ont fait que mettre en exergue les carences et lacunes à tous les étages du club.
Un mercato salvateur est venu calmer la colère populaire et offrir un semblant de paix qui est entrain de voler en éclats. Soucieux de surfer sur la bonne dynamique de la saison dernière, les Verts ont oublié de prendre en compte les états d'âmes de certains joueurs, ne jouant plus, car désireux de quitter le Forez.
À ce bras de fer perdant-perdant, l'ASSE est condamnée à jouer sans piston gauche de métier. Et c'est bel et bien le coach stéphanois qui paie les pots cassés avec un effectif inadapté, déséquilibre et surtout orphelin de son homme providentiel Niels Nkounkou.
Romeyer va muscler le jeu
Roland Romeyer devrait muscler le jeu et venir mettre une pression supplémentaire aux hommes en place afin de tirer le maximum de ses employés. Mécontent de la situation, l'homme de 77 ans va revenir comme il l'a fait en janvier afin de tenter de remettre la machine dans le bon sens.
En tout cas, selon le Progrès, Laurent Batlles est menacé et "n’aura pas droit à l’erreur contre Quevilly samedi (19 heures), alors que la pression des propriétaires s’intensifie à nouveau à son sujet, quand Jean-François Soucasse serait protégé par un solide parachute en cas de licenciement."
Enfin, le directeur sportif Loïc Perrin est "lui aussi dans le viseur des actionnaires" et pourrait voir la pression s'intensifier fortement d'ici à la fin du mercato.
Les prochains jours s'annoncent extrêmement mouvementés du côté du Forez...