Timothée Kolodziejczak est de retour en France. Après une période compliquée, l'ancien défenseur des Verts a posé ses valises au Paris FC. Questionné, il répond aux questions du Parisien au sujet de la Coupe d'Europe. Extraits.

Timothée Kolodziejczak : "Quand je suis arrivé à l’étranger, ça bossait plus et il n’y avait aucune excuse à enchaîner les matchs. Le coach instaurait une rotation dans un groupe de 25-26 joueurs. Il y avait de l’ego, de la concurrence, mais tout le monde tirait dans le même sens.

C’est vraiment la mentalité et le travail. À l’étranger, le travail individuel est dans les mœurs. Après les entraînements, on continue de bosser individuellement alors qu’en France c’est plus compliqué car on doit toujours être derrière toi. Ici, on a peur de jouer tous les trois jours et on met en priorité la Ligue 1, alors qu’il faudrait mettre les deux compétitions sur un pied d’égalité. Si tu te prépares bien et que tu as un groupe suffisamment étoffé, tu peux jouer tous les trois jours sans problème.

Gelson MARTINS of Monaco and Timothee KOLODZIEJCZAK of Saint Etienne during the Ligue 1 Uber Eats match between Saint-Etienne and Monaco at Stade Geoffroy-Guichard on April 23, 2022 in Saint-Etienne, France. (Photo by Franco Arland/Icon Sport)

La Ligue 1 est le championnat le plus costaud où il y a le plus d’impacts. Pour moi, c’est vraiment dans la tête. On se plaint tout le temps, il y a toujours une excuse. Quand un club français participe à la Coupe d’Europe, les dirigeants doivent constituer un groupe pour enchaîner et assumer les deux compétitions.

Je souhaite voir le PSG. Lens, mon club de cœur, peut faire quelque chose avec l’apport du public. Leur effectif a subi quelques changements durant l’intersaison, mais j’espère que les Lensois feront honneur au foot français en étant minimum reversés en Ligue Europa pour continuer l’aventure européenne. Je les vois bien faire un beau parcours en C3. Les Rennais, très costauds, peuvent franchir un palier en Coupe d’Europe. Lille a aussi un bel effectif."