Olivier Dall'Oglio s'est présenté en conférence de presse avant d'accueillir Bastia à Geoffroy-Guichard ce mardi soir. Le nouveau coach de l'ASSE souhaite que le match nul décroché à Bordeaux serve de point de bascule pour son équipe. Extraits.

Olivier Dall'Oglio (coach ASSE) : « Je pense que c’est un point de bascule pour moi. Il fallait briser cette série, ça n’a pas été simple, ça a été très très difficile. Mais les joueurs sont allés le chercher. On ne prend pas de but, on brise la série. On passe sur du positif. Je pense que c’est un point très important pour la suite. Le match de demain aussi parce qu’il va falloir aussi confirmer sur ce match-là pour bonifier ce point gagné à Bordeaux. Le top c’est de gagner le match mais il y a des adversaires, ça n’est pas simple. Le but est là. »

« Bastia, équipe très très solide, qui presse fort, qui a des garçons très déterminés, à l’image du club. Avec un jeu plutôt direct, et beaucoup d’engagement. »

« Il faut retrouver de la solidité pour faire peur. Quand l’adversaire vient jouer à Geoffroy-Guichard, il doit avoir peur. C’est le but. Mais pour ça il faut des comportements, continuer à avoir des comportements comme on a eu sur le dernier match, amener un peu plus de qualité dans le jeu et finaliser, marquer des buts. »

« Encouragez-nous, on est là pour mouiller le maillot. C’est ce que je demande, c’est ce que demande les supporters aussi. Ils veulent ça, on doit leur donner ça. C’est le minimum. Quand on sort du terrain, on doit être épuisé, fatigué. C’est le minimum qu’on puisse produire, leur donner. »

Sur le capitanat à l'ASSE : « Il n’y a pas besoin de changer pour changer. Je pense que ça se passait bien dans le vestiaire avec Anthony. Je vous ai dit ce que je pensais du brassard, malheureusement il n’y en a qu’un mais je compte bien mettre 2, 3 ou 4 brassards virtuels. »

Sur Dennis Appiah : « Je me suis déjà adressé à lui en tant que joueur d’expérience, qui est écouté par le groupe. C’est ce qui est intéressant et qui peut transmettre sur des choses sur le terrain. Dennis en fait partie. C’est un athlète, un garçon qui est capable d’aller vite, de percuter. Défensivement je pense qu’il y a encore un travail de concentration à avoir. Mais ça peut être vite gommé, c’est une question de prise de conscience de sa part. Après comme je lui ai dit ce matin, il peut se retrouver dans des situations offensives très intéressantes. Il faut qu’il pense comme un attaquant lorsqu’il est dans la surface adverse. C’est facile à dire, après il faut le mettre en route. »