Denis Balbir, dans un billet rédigé pour But Football Club, exprime son désarroi face aux performances compliquées de Stéphane Ruffier. La présence du gardien de but qui émarge à 300 000 euros (primes comprises) semble de plus en plus contestable dans le onze de départ.
Il y a 2 ans, au plus profond de la crise, nous avions posé la question de savoir s'il fallait ou non conserver Stéphane Ruffier. Une tempête s'était alors abattue sur notre compte Twitter pour nous taxer de "fous", de supporter non reconnaissant ! Pourtant, lorsqu'en décembre 2017 nous indiquions que Ruffier n'était plus véritablement le même, c'était au coeur d'une lourde crise, comparable à celle que traverse actuellement le club. Julien Sablé était alors à la barre d'un navire qui avançait dans le brouillard. Aujourd'hui, dans la crise, Stéphane Ruffier montre une nouvelle fois des limites. Certes, sportivement dépendant de ses coéquipiers, son attitude apathique depuis plusieurs rencontres interpelle. Comme il y a deux ans il a baissé la tête. Et finalement, d'en conclure que Ruffier est un gardien à réaction dont il ne faut pas attendre qu'il mène la révolte. Denis Balbir va dans ce sens et pose des questions auxquelles le staff devra apporter une réponse, au risque de scinder un peu plus le vestiaire...
A Brest, l’ASSE a continué sa descente aux enfers. Certains ne sont plus au niveau, ne sont pas concernés. J’en avais déjà parlé la semaine passée et je reviens dessus mais il y a un gros malaise avec Stéphane Ruffier. Il est méconnaissable. Quand un gardien, vice-capitaine et emblématique, est responsable de la sorte, cela pose des questions. Même si on sait tous ce qu’il a apporté au club, on voit aussi tout ce qu’il amène de négatif actuellement. Notamment à Francis Le Blé dimanche où il était apathique sur chaque action. Il faut en tirer les conclusions. Pour moi, sa forme actuelle est problématique quand on joue sa survie en Ligue 1. Je ne sais pas comment régler ce cas. Evincer Ruffier pour mettre Jessy Moulin ? Ce serait évidemment un coup de poker. Mettons que Moulin fasse une boulette contre Reims et ce sera le feu… Au staff de gérer ça.
Toutefois, n'oublions pas une chose, c'est lorsque que Ruffier commence à sentir la flamme qu'il excelle. Espérons que l'histoire se répète...
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