Il ne reste plus que cinq matchs à l'ASSE pour aller chercher son maintien en Ligue 1. Au terme d'un match spectaculaire, stéphanois et brestois se sont quitté sur un score de parité, 3-3. Comme après chaque rencontre des Verts, Patrick Guillou revient sur le match dans sa chronique pour Le Progrès.

Six buts ont été marqués en l'espace de 90 minutes, mais jamais l'ASSE n'a mené. Durant tout le match, c'est Brest qui marquait le premier but, avant que les Verts n'égalisent. C'est d'abord, Lucas Stassin qui s'en est chargé. Ensuite, c'est un doublé d'Irvin Cardona qui a remis les Verts dans la partie.

« Des joueurs combatifs avec du caractère et de la personnalité. »

« Face à Brest, le point du nul symbolise la bouée de sauvetage. Celle qui permet encore de se maintenir la tête hors de l’eau. Des joueurs combatifs avec du caractère et de la personnalité. »

Le scénario de la fin de saison n’est pas encore connue. À cinq journées de la fin, les joueurs de l’ASSE ont encore l'espoir de rester en Ligue 1. 17ème à trois points du premier barragiste, ils ne savent pas encore de quoi leur avenir sera fait

Eirik Horneland pour sauver l'ASSE ?

« Coach Eirik, avec son esprit toujours aussi léger (1), n’est pas encore la star hollywoodienne que tout le monde espère. Avec son staff, il écrit le scénario de la fin heureuse d’une saison tragique. »

Même s’ils ont montré un bel état d’esprit, les joueurs de l’ASSE ne sont pas parvenus à prendre les trois points. Aujourd’hui, cela ne suffit pas. Mais comment expliquer, les lacunes de la pire défense de Ligue 1 ?

« Première relance directe cassant le premier rideau défensif est souvent absente. Les « link players » ne sont pas assez disponibles […] La progression du ballon est capillotractée. Au contraire de la passe de Tardieu dans le dos de la défense. Un vrai régal. »