Match couperet pour l’ASSE et Rodez. L’AS Saint-Etienne reçoit le RAF ce vendredi soir (20 h30). Olivier Dall’Oglio s’est présenté en conférence de presse ce jeudi midi.

La concurrence en défense

Olivier Dall’Oglio (entraîneur de l’ASSE) : « Batubinsika ? Il y a trois titulaires, quatre, à ce poste-là. Léo (Pétrot) peut jouer dans l’axe aussi, il le fait bien. À un moment donné, il y a des choix à faire. Mais pour moi, Batu reste un titulaire. À un moment donné, je suis obligé de faire des choix. Sinon, après, on jouerait à trois. Il n’y a rien. Si tu prends Batu, il a des atouts que peut-être d’autres n’ont, puisque vous faites la comparaison avec Briançon. Ils ont des caractéristiques un petit peu différentes. Briançon a un jeu long qui peut être aussi intéressant pour la relance. Peut-être Batu n’a pas cette caractéristique. Mais Batu a d’autres atouts. Je suis obligé de choisir un moment donné. Je cherche. Et des fois, c’est mon ressenti aussi. Mais pour moi, ce sont des titulaires. »

Rodez n’est pas la bête noire de l’ASSE

Olivier Dall’Oglio (entraîneur de l’ASSE) :  » Rodez ? On a vu du Rodez. Tout à leur honneur, parce qu’ils font une très belle saison. C’est efficace. C’est une équipe complémentaire. Ils sont complémentaires les uns avec les autres. On sent qu’ils sont déterminés. Je n’ai pas appris plus face au PFC. On savait que c’était une équipe difficile. Ça reste toujours une équipe difficile. Ils ont deux attaquants qui pèsent avec un jeu direct, beaucoup de centres. Ils mettent beaucoup de danger chez l’adversaire avec beaucoup de détermination. Ils ont beaucoup de force, de puissance et de détermination. Bête noire ? C’est du passé, ce n’étaient pas les mêmes équipes, ce n’était pas le même contexte. Je sais que ça fait parler, mais ça ne me touche pas trop.

L’ASSE devra répondre sur le terrain

Olivier Dall’Oglio (entraîneur de l’ASSE) : « Le format des play-offs et barrages ? Tout a été fait par rapport à la Ligue 1. On a enlevé deux équipes de Ligue 1. Il faut protéger ces équipes-là. Donc en fait, ça a été fait dans ce sens-là, obligatoirement. Pour monter, il faut vraiment être très fort. Mais ce sont des décisions qui sont politiques. Mon regard là-dessus ? Quand j’étais en Ligue 1 et j’étais amené à jouer des descentes, ça m’arrangeait bien. Donc là, ça ne m’arrange pas. Mon regard n’a pas changé. Du moment que je connais la règle du jeu au départ, pas de problème.

Les supporters ? Ils sont pessimistes, mais ils sont là. S’ils étaient vraiment pessimistes, ils ne seraient pas là. C’est comme une équipe, ça. Qu’est-ce que je leur réponds ? Je ne leur réponds rien. La réponse, on doit la donner sur le terrain, c’est tout. Nous, on répond sur le terrain.

Il n’y a rien qui est écrit. On peut dire qu’on a certains avantages. Bien sûr, le public reste un avantage pour nous. Jouer à la maison, c’est un avantage. Comme Rodez est beaucoup plus à l’aise chez eux parce qu’ils ont leur environnement. Nous, on a le nôtre. C’est vrai que ça fait quand même plaisir d’avoir un stade plein. Qu’on continue à avoir un stade plein au maximum. Ça aussi, c’est un message. »

 

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