La journaliste d’origine stéphanoise Marine Lorenzo s’est livré auprès de GQ Magasine. Extraits.

Je suis une Appelouse, oui. Vous avez bien bossé ! Mais si je veux être vraiment tatillonne, je suis de Fraisses, à coté de Firminy, une ville encore plus petite. Mais je ne peux pas vous en vouloir. C’est à une quinzaine de kilomètres de Saint-Étienne.

Le début de saison est catastrophique, ça me déchire. Les années précédentes j’arrivais à me dire “Bon, ça fait des années que c’est comme et il y a toujours un moment où on se réveille et on arrive un peu à revenir.

En deuxième partie de saison, on recolle les morceaux.” Mais là, la peur m’a prise tout de suite, dès le début de la saison. Et elle ne me lâche plus. J’ai pleuré à la fin du match la dernière fois, ça ne m’était pas arrivée depuis longtemps.

J’étais hyper affectée, je me suis dit : “ça y est, c’est cette saison, ça va mal finir.” J’ai un pressentiment très négatif. Je me dis que si ma fille naît l’année où Saint-Étienne descend en Ligue 2, ça va être très dur !