L’ASSE recevra ce vendredi soir (20 h 30) Rodez dans le cadre des play-offs. Les Verts retrouveront Didier Santini et le RAF à Geoffroy-Guichard. L’entraîneur ruthénois était l’invité de l’Équipe de Greg sur l’Équipe TV.

Rodez n’a pas à stresser

Didier Santini (entraîneur de Rodez) : « Je pense que ça ne sert à rien de stresser. Je disais à mon adjoint, au troisième pénalty face au PFC : « j’espère qu’on va revoir bien le quatrième, au moins ». Et puis je savais que si on marquait ce quatrième et qu’ils ont raté le leur, il y aurait plus de pression pour eux parce qu’il va falloir aller taper vraiment pour gagner. Après, on a eu vraiment de la chance.

Notre état d’esprit, c’est de donner de l’émotion aux gens. C’est pour faire plaisir à un public. D’arriver à se lâcher, ne pas calculer, toujours essayer d’aller de l’avant. On sait qu’on joue contre de très grandes équipes, que ça va être compliqué, mais on essaie de toujours partir gagnant. »

Le travail ruthénois paie

Didier Santini (entraîneur de Rodez) : « Je crois juste au prochain match. On a un match exceptionnel à jouer dans un club historique, dans un stade fantastique, avec un public magnifique. On sait que ça va être compliqué trois jours après. Mais on y va pour faire quelque chose et surtout pour montrer notre football. On veut surtout ne rien regretter.

Notre réussite ? C’est surtout le travail qui a été fait à l’intersaison. Je suis arrivé en cours de saison dernière, donc c’était avec des joueurs que je n’avais pas choisis. Et là, j’ai eu la chance avec mon président de pouvoir discuter avec eux. Trouver des joueurs qui étaient vraiment dans les principes que je voulais. Dans la mentalité, dans la folie que j’aime. »

Un cadeau pour Rodez

Didier Santini (entraîneur de Rodez) : « Je pense que c’est un spectacle. Il y a des gens qui ont des jobs hyper compliqués. Nous, on se lève et on bosse toute la journée pour du foot, c’est exceptionnel. On veut donner un spectacle. Je pense que dans un one-man-show, si on joue devant cinq personnes ou 5.000, on doit faire le même job. Il faut que mes gens apprennent des émotions, soit heureux, soit souriants. C’est ce qu’on est arrivé à montrer à Rodez. Donc c’est aussi avec notre public qui est fantastique. On n’est pas 42.000 comme à Geoffroy-Richard, mais ils sont tops. Aujourd’hui, je suis le plus heureux du monde, parce qu’on a fait une saison énorme. Et jouer à Geoffroy-Guichard, tenter de passer là-bas, dans ce stade qui m’a fait rêver quand j’étais gosse, c’est le plus beau cadeau qui puisse m’arriver. »