Match couperet pour l'ASSE et Rodez. L'AS Saint-Etienne reçoit le RAF ce vendredi soir (20 h30). Ibrahim Sissoko s'est présenté en conférence de presse ce jeudi midi.
Ibrahim Sissoko relativise
Ibrahim Sissoko (attaquant de l'ASSE) : "Je me sens bien. Si j'ai rejoint le groupe, c'est que les docteurs ont vu que j'étais apte pour reprendre. Difficile ? Non, je ne pense pas. Je pense qu'on fait ce sport pour avoir des émotions. Surtout pour jouer des matchs comme ça. Quand on revient de blessure, il faut se remettre dedans.
C'est sûr qu'il y a de la déception parce qu'on pouvait avoir une meilleure fin de saison. Maintenant, on ne veut pas dire que tout est fini. Il y a encore les play-offs. Il faut de la motivation. On veut tous passer à l'étape d'après. Je pense que tout le monde est motivé. Après QRM, la première chose, c'était de se remotiver. Tout n'était pas à jeter.
Si on fait un compte rendu de notre saison, elle est assez bonne, je trouve. Je trouve qu'on a fait une bonne saison, mais c'est vrai que sur les derniers résultats, on aurait pu espérer mieux. La place où on est, il y a beaucoup d'équipes qui rêveraient d'être là. On se doit de profiter de ces moments et d'y aller sans gêne."
Une question de pression pour l'ASSE ?
Ibrahim Sissoko (attaquant de l'ASSE) : "La méforme du moment ? La raison, je ne l'ai pas. Je ne sais pas exactement. Mais je pense que si on avait mis des buts en plus, on ne serait pas là. Mais comme je l'ai dit, ne pas tout jeter. Si on fait un contre-rendu de notre saison, là, c'est bon. Je pense que tout le monde est assez content de ce qu'on a fait. Vu les derniers matchs, on aurait pu faire encore mieux. C'est vrai. Notre saison est bonne, mais il ne faut pas se contenter de ça. Moi, personnellement, ça ne me suffit pas. On va essayer de chercher le plus possible.
Ce sont des gros matchs. Mais après, la pression, on l'a, Rodez l'a, les supporters l'ont, les dirigeants l'ont. À nous de l'absorber de la meilleure des manières. Et il n'y a pas de raison pour qu'on ne s'exprime pas au mieux sur le terrain. Dans le groupe, non, on n'a pas parlé de la pression."