Alain Bompard, du haut de ses 79 printemps, souffre comme bon nombre de supporters stéphanois actuellement. L'homme qui a passé 7 ans à la tête de l'ASSE suit avec assiduité l'actualité du club et s'exprime sur le sujet pour le Progrès. Extraits.
Alexandre réfute l'idée de reprendre le club mais y pense
Après avoir laissé un message plein d'espoir sur les réseaux sociaux, le fils d'Alain Bompard, Alexandre a de suite réfuté l'idée de reprendre l'AS Saint-Etienne actuellement. À la tête d'une entreprise qui fait près de 100 milliards de chiffres d'affaires, il aurait pourtant les épaules pour assurer la pérennité du club.
D'ailleurs pour Poteaux-carrés en avril 2021, son papa affirmait que cette hypothèse était dans un coin de sa tête : "Il fait partie des gens sollicités de toute part. Mais c'est dans un coin de sa tête ! Ca existe ! Il a passé avec moi les plus belles années de sa vie à Saint-Etienne ! Ce qu'on a vécu père et fils, ensemble, avec trois associés aussi exceptionnels, c'était super !"
Alain donne la recette
Arrivé au club dans une situation semblable à la crise actuelle, Alain Bompard se souvient avoir été sauvé miraculeusement : "Quand je suis arrivé en décembre 1997, c'était terrible ... on était derniers, et je ne vous parle pas de l'état du club ! Tu ouvrais une armoire, ça te tombait sur la tête ! Jusqu'au dernier match à Lille où on se sauve à l'arrachée. C'était un miracle !"
Pourtant à cette époque-là déjà : "On n'avait pas d'argent, rien ... On a réussi à créer une symbiose avec ces mecs-là, on est restés invaincus pendant plus de 20 matchs"
Pour le Progrès à près de 80 ans, il s'est confié sur la situation actuelle « Ce qu’il faut, ce sont des combattants, une épine dorsale, avec un grand défenseur, un bon milieu et un grand attaquant. La charnière centrale est primordiale ».
Invité à communiquer sur les membres en place actuellement au club, il émet un jugement sincère. « Oui mais Loïc Perrin n’a pas connu la Ligue 2. Et puis, président de club, c’est un métier sérieux. Vous ne pouvez pas le faire autrement que comme un chef d’entreprise. À l’époque, je m’investissais comme un fou. J’avais une implication H24. J’adorais le sport et j’ai épousé une Stéphanoise ».
