Si l’actualité stéphanoise est animée au quotidien par le mercato, la vente de l’ASSE reste bien présente en toile de fond. Daniel Riolo a livré des informations complémentaires hier soir dans l’After Foot.

 

À l’instar de plusieurs clubs français, l’ASSE est en vente. C’est notamment le cas de Toulouse, Bordeaux ou Monaco.

 

La vente de l’ASSE en toile de fond

Si le club est en vente depuis 2018, l’AS Saint-Etienne semble se rapprocher vers un changement de propriétaire. Depuis plusieurs semaines, les articles fleurissent autour de la vente.

L’Equipe évoquait en décembre la possibilité de voir le projet Panthère Noire déposer une offre dans les semaines à venir.

Le journal précisait à l’époque : « Cette société française de gestion de fonds a été créée le 12 janvier 2023 par Paul Tavares, ancien agent de joueur qui conserverait les 5 % restants, dans le but de s’offrir l’AS Saint-Étienne. […] Viridis, la holding qui détient la SASP AS Saint-Étienne, ont signé une première promesse d’achat, ou de vente, c’est selon, le 13 juin, veille du passage de l’ASSE devant la DNCG.

Incomplète et à durée limitée, les deux parties en ont signé une seconde, le 19 juillet 2023. Elles se sont entendues sur un prix de base de 32 M€ pour acquérir l’intégralité des parts sociales de Viridis détenues par Caïazzo et Roland Romeyer (78 ans). Cet accord comprenait un complément de prix, 8 M€ payables dans les deux ans, plus un bonus de 6 M€ en cas de montée en Ligue 1. La validité de ce contrat courait jusqu’au 13 octobre. »

Si ce projet semble avoir trouvé de nouveaux investisseurs, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo ne semble pas encore avoir reçu d’offres. De quoi chercher ailleurs ?

Vente ASSE : Des présidents trop gourmands ?

C’est en tout cas ce qu’affirme Daniel Riolo, journaliste, chroniqueur, dans l’émission After Foot :

Daniel Riolo : « À Saint-Étienne, il y a eu encore récemment des mouvements et des gens prêts à mettre 12 millions d’euros, mais Romeyer et Caiazzo ne veulent pas en entendre parler. Ils sont encore persuadés qu’ils peuvent en tirer 25-30. Mais, oui, des gens tournaient récemment autour pour 12 millions d’€uros, le club vaut ça aujourd’hui. Ils ne veulent pas en entendre parler. »

Des chiffres qui viennent corroborer avec l’estimation évoquée par Bernard Lions en décembre dernier : « La valeur réelle de l’ASSE, en L2, se situerait entre 10 et 15 M€. À cette somme, le repreneur devra ajouter entre 30 et 40 M€ pour parer au déficit de fonctionnement et garder une équipe compétitive. Un bonus en faveur des vendeurs devrait également être inclus, en cas de remontée en L1. »

Dans ces conditions, les actionnaires de l’ASSE devront trouver un repreneur prêt à acheter le club à la hauteur de leur attente. Le projet Panthère Noire sera-t-il disposé à réaliser la même offre que l’été dernier ? Wait and see.

La suite au prochain épisode.