Gaëtan Charbonnier a prolongé l'aventure dans le Forez alors qu'il était en fin de contrat en juin. De retour d'une grave blessure au genou, le buteur expérimenté s'est exprimé pour le site Ligue2.fr.

Physiquement

Gaëtan Charbonnier : "Je prends part aux séances collectives depuis un moment mais, dans un premier temps, c’était sans contact, c’est-à-dire que j’étais joker sur certains exercices et que, sur d’autres, j’étais dans des zones où j’étais inattaquable.

Mais plus ça avance, plus j’ai de liberté dans le jeu, tout en continuant à faire attention. Ça s’intensifie au fil des semaines mais je ne pense pas que je serai prêt pour la 1ère journée de championnat. Ça fait quand même un moment que je n’ai plus joué. On verra comment le coach va pouvoir m’utiliser sur ce début de saison.

Tactiquement

C’est surtout aux autres attaquants que je m’adapte. Sur mes premiers mois ici, Jean-Philippe Krasso avait un peu le même registre que moi : lui aussi aime bien décrocher et participer au jeu. Il le faisait très bien et il avait déjà ses repères donc j’allais moins dans le cœur du jeu et je restais un peu plus haut pour fixer les défenseurs et lui laisser des espaces. Maintenant, Jean-Philippe n’est plus là mais Ibrahim Sissoko est arrivé, Ibrahima Wadji est toujours là… Il y a des profils différents, mais complémentaires. Quant au système, ça ne change pas grand-chose pour moi.

Ce qui va avoir une influence, c’est si on joue à deux attaquants sur la même ligne, l’un derrière l’autre…

Mais on a la chance d’avoir un coach qui nous laisse pas mal de liberté. On s’adapte les uns aux autres. Par exemple, on sait qu’Ibrahima Wadji aime la profondeur là où Ibrahim Sissoko peut prendre la profondeur, mais également jouer en pivot ou venir la demander dans les pieds.

Pour monter ?

Pour monter, il faut que le groupe vive bien ensemble. Il faut de la solidarité, que l’on tire tous dans le même sens. C’est ce qui fait la différence dans les moments difficiles. Ensuite, il faut bien débuter le championnat et faire de Geoffroy-Guichard une forteresse imprenable. Même si on peut se permettre quelques jokers, l’idée, c’est de rester invaincu à domicile et de grapiller un maximum de points à l’extérieur.

Dans les 30 derniers mètres, ça reste plus rapide en Ligue 1 Uber Eats mais le niveau de la Ligue 2 BKT a vachement augmenté ces dernières années et ça va continuer ainsi. Techniquement, tactiquement, physiquement, on sent que ça évolue. Au niveau des coachs, il y a aussi davantage de diversité qu’à mes débuts dans la division."