L'histoire entre Laurent Batlles et l'AS Saint-Etienne est terminé. Le board stéphanois doit à présent trouver son successeur. Le chantier avance.

La défaite de trop pour Batlles

Cette fois, Laurent Batlles n'a pu s'en sortir. Après une série de cinq défaites, la prestation de ses anciens joueurs face à l'EA Guingamp aura été celle de trop.

Des joueurs dépassés techniquement et tactiquement par un EAG bien plus cohérent collectivement. Après 17 journées, Laurent Batlles a été démis de ses fonctions.

Depuis, la fourmilière s'est emballée. Comme à chaque épisode similaire depuis 20 ans, ces crises sportives sont l'occasion de remettre en exergue toute la complexité de l'organigramme stéphanois. Chacun pousse pour son "poulain". L'Equipe fait le point ce jour sur l'état d'avance de ce jeu d'influence.

La partie d'échec relancée

La piste interne a rapidement été placé de côté. Razik Nedder ne figure pas dans le staff qui assure l'intérim. Pas rien pour ce jeune entraîneur qui attend sa chance depuis des années !

Thierry Laurey a rapidement été évoqué par nos confrères de But. Sa venue fait débat en interne. Si Roland Romeyer l'apprécie particulièrement, son dernier passage dans le Forez a laissé des traces. Plusieurs membres du côté du Centre de Formation s'opposeraient à ce retour.

Vu les relations tendues entre Laurent Batlles et cette partie du club, les dirigeants pourraient garder cet aspect en tête.

Également évoqué, l'Equipe rappel que Fred Antonetti ne veut plus travailler avec les dirigeants actuels. Surtout l'un d'entre eux : Bernard Caïazzo. Et c'est réciproque.

Philippe Montanier aurait déjà refusé il y a plusieurs semaines. Comme il a refusé Nantes récemment.

Le Progrès confirmait hier soir que le profil de Bruno Irles était apprécié par Loïc Perrin. Mais ce dernier a grandement perdu de l'influence ces derniers mois après plusieurs mercatos ratés.

Un duel de coachs

L'Equipe du jour nous précise que deux profils se détachent ces dernières heures. D'un côté, Olivier Dall'Oglio. De l'autre, Stéphane Moulin.

L'option consensus ?

Olivier Dall'Oglio (59 ans) est actuellement libre de tout contrat. Après un passage réussi à Dijon qu'il avait fait monter en Ligue 1 avec un jeu attrayant, sa cote a rapidement grimpé. Il s'est ensuite engagé avec le Stade Brestois où il restera deux saisons avant de prendre la direction de Montpellier en juin 2021.

Cette dernière expérience s'est plutôt mal terminée. Il est à la recherche d'un nouveau challenge depuis octobre 2022.

  • Dijon (2012 à décembre 2018) : 267 matchs - 1.42 points pris par match.
  • Brest (juin 2019 à juin 2021) : 72 matchs - 1.17 points pris par match.
  • Montpellier (juin 2021 à octobre 2022) : 52 matchs - 1.17 points pris par match.

"Dans ce contexte, l'option Olivier Dall'Oglio (59 ans) apparaît plus consensuelle. Homme de la montée de Dijon en L1 en 2017, le Cévenol a déjà travaillé pendant dix ans avec Benjamin Guy, préparateur physique des Verts depuis le 1er décembre 2022. Troyes a déjà pensé à lui pour la succession de Patrick Kisnorbo, débarqué le 26 novembre. Son profil d'homme de projet et posé plaît également à Romeyer. "

Caïazzo place son choix

Stéphane Moulin (56 ans) est également libre depuis son départ de Caen en juin dernier. À l'écoute du marché, le coach historique du SCO d'Angers est très apprécié.

  • SCO Angers (2011 à 2021) : 411 matchs - 1.37 points pris par match.
  • SM Caen (2021 à juin 2023) : 72 matchs - 1.17 points pris par match.
  • Montpellier (juin 2021 à octobre 2022) : 52 matchs - 1.17 points pris par match.

"De son côté, l'entourage de Bernard Caïazzo, président du conseil de surveillance, avance un autre pion : Stéphane Moulin (56 ans). L'ancien Angevin et Caennais possède également l'expérience requise pour gérer la situation et enclencher le redressement des Verts qui, au regard de la vitesse de leur déliquescence, courent le risque de devoir se mettre à regarder derrière. Comme il y a deux ans."

 

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