L'ASSE recevait à Geoffroy Guichard les girondins de Bordeaux ce samedi à 19h. Un match qui survient après une défaite en Corse (0-2) qui est venu stopper la folle série stéphanoise. Voici toutes les réactions à l'issue d'une vicoire (2-1) aussi folle qu'électrique.
Dylan Chambost : " Dans ces conditions, après avoir évolué à10 contre 11, avec le public, c'est incroyable. Maintenant, on va profiter, mais on a un match mardi, on va vite se reposer quand même. On avait à cœur de rebondir après la défaite de la semaine dernière et de repartir sur une série positive. On sait que cette série de trois matches est extrêmement importante. Nous étions sur une série positive et nous avons à cœur de surfer dessus."
Anthony Briançon : " Je trouve qu'on ne fait pas une mauvaise première mi-temps, mais on n'est pas récompensés sur les occasions et le gardien adverse fait une belle partie. À la mi-temps, le coach a énuméré 2 ou 3 choses que nous devions améliorer pour la seconde période. On s'était dit qu'il ne fallait pas lâcher et qu'on aurait à nouveau des occasions. Concernant Mickael Nadé, je n'ai pas trop suivi, mais après, il y a de la tension. Le public nous a poussés jusqu'à la fin et le scénario final est incroyable. On connaît les qualités d'Irvin Cardona. La force mentale qu'il a est incroyable, il n'a pas lâché, il n'a pas douté, et sa récompense aussi, son travail, parce qu'il a fait beaucoup d'efforts ce soir. Il y a des similitudes avec Nîmes, l'année où je suis monté. Il y a ce petit truc en plus que l'on a et qu'il va falloir garder lors des cinq derniers matches. C'est un pas de plus, il reste cinq matches qui sont cinq finales et il ne va pas falloir lâcher, parce qu'on voit que les autres ne lâchent pas non plus."
Irvin Cardona : "J'ai vécu cette fin de match de façon incroyable. Le public nous a poussés jusqu'au bout et je pense que je leur dédie aussi la victoire de ce soir. On a cru jusqu'au bout qu'on pourrait gagner. On n'a pas réussi à marquer en première mi-temps, et j'en ai une belle que j'ai ratée. On sentait qu'il y avait la place pour marquer et on n'a pas lâché. On a essayé de défendre et de faire notre pressing même à un de moins. Sur l'action que j'ai ratée en première mi-temps, je pense que je voulais la mettre trop doucement et c'est pour ça que j'ai raté. Sur mon premier but, j'ai Wadji qui fait un appel devant moi, j'ai fait semblant d'aller sur mon pied gauche et je suis revenu sur mon pied droit pour éliminer le défenseur. Je vois que le gardien n'est pas loin de son premier poteau, donc j'ai essayé de frapper fort au premier poteau. Je pensais qu'on allait se contenter d'un bon point. J'ai marqué le deuxième but et c'est encore mieux. Je vois le gardien sortir un peu sur moi et je prends la décision de le lober. On se sent bien aujourd'hui et on essaie de prendre les matchs les uns après les autres. On essaye de ne pas s'enflammer. On essaie de garder les pieds sur terre. On a célébré avec les supporters, pas trop longtemps, pour bien rentrer et se reposer pour mardi."
Olivier Dall'Oglio : " Il y a tout le public, il y a cette ambiance-là. Pour nous, il y a une forme d'injustice parce qu'on a des occasions, mais ça ne rentre pas. On joue à 10 et ça donne un scénario un peu chaud. J'ai demandé aux joueurs d'aller le chercher au fond d'eux-mêmes, et ils y sont allés. Je pense que cette victoire a été obtenue avec le cœur. Ça tenait à un fil. Je demande à Irvin Cardona de se recentrer et il y va... Sur ce deuxième but, il y a de la fatigue, mais il y a encore de la lucidité. Cette victoire peut-être dire beaucoup. Nous sommes dans un sprint final et on sait que ça ne se jouera à pas grand-chose. Je pense que ça va encore décupler les forces des garçons. Nous avons une semaine importante car on rejoue mardi et on joue à nouveau samedi. Ça se joue au physique évidemment, mais aussi au mental."
