Kévin Diaz et Florent Gautreau, consultants dans l'émission After Foot de RMC sont revenus sur les propos tenus par Claude Puel sur les mêmes ondes quelques heures plus tôt. Extraits.
"J'ai trouvé son intervention plutôt cohérente. C'est un peu le roc pendant la tempête. Il garde sa ligne. On voit qu'il avait un message à faire passer. C'est pour ça qu'il a accordé cet interview. Il veut rappeler à tous les supporters pourquoi l'AS Saint-Etienne en est là. Et c'est vrai qu'on ne peut pas lui retirer. Il est juste quand il évoque que la première année il y avait un tel déficit qui avait été creusé par les choix discutables avec des cadres qui avaient d'énormes salaires ce qui a pesé sur les finances du club. Ils ont même dû vendre leur meilleur joueur à Leicester qui était Fofana. Il nous a refait le film de ce qui c'est passé sur ces dernières saisons avec l'AS Saint-Etienne et finalement on peut dire que sur ce point là il a raison."
Florent Gautreau, autre journaliste de l'émission abonde :
"Je l'ai trouvé plutôt convaincant que ce soi dans l'Equipe ou sur RMC. Il y a une partie des choses qui est factuel. L'analyse économique est factuelle. Ce n'est pas attaquable. [...]
La gestion des cadres par contre, il a voulu jeter le bébé avec l'eau du bain et je pense que c'était une erreur. Que cette erreur est en partie réparé par le fait que miraculeusement ces joueurs là ont un bon esprit. Je pense à Boudebouz et Khazri. Ils se sont remis à l'endroit sans aucun état d'âme vis à vis de leur entraineur qui avait d'autres idées pour eux. Là je pense qu'il s'exonère un peu facilement de cette erreur là. [...]
Dans la gestion des joueurs qui étaient là, il a fait une erreur. Notamment de communication. Par contre, franchement sur le scénario des matchs on ne peut pas dire que les joueurs ont lâché le coach. On voit partout que Puel est cramé et on voit que le groupe qui est balloté, se fait critiquer par tout le monde souvent à juste titre, il répond présent avec ce que fait le coach.
Le problème ne vient pas des coachs à Saint-Etienne mais des présidents."