Désormais sous les couleurs de l'Olympiakos, Yann M'Vila dispute la coupe aux grandes oreilles. Toutefois, il regrette de ne l'avoir fait plus tôt, avec les Verts. Il s'en explique dans les colonnes de L'Equipe et revient également sur les conditions de son départ...
[penci_blockquote style="style-2" align="none" author="Yann M'Vila - Source : L'Equipe" text_size="20"]Si c'est un regret de ne pas avoir arraché la C 1 avec l'ASSE, en 2019 ? Oui, par rapport aux points bêtes qu'on a donnés. Mais on finit quatrièmes, on fait une saison extraordinaire. Toute l'année, le coach Gasset a été obligé de bricoler. Il avait quoi, quinze joueurs à sa disposition. Mais on sentait qu'on était une famille unie, que rien ne pouvait nous arriver. Et on part de loin, parce qu'on n'avait pas l'effectif pour. C'est Lyon qui finit devant nous et quand je me souviens du match contre l'OL, quand Dembélé marque à Geoffroy-Guichard, pfff... Mais c'était déjà extraordinaire de se qualifier en Ligue Europa.
Je ne regrette pas les conditions de mon départ de Saint-Etienne car ce fut dans le respect et le calme. Avec Claude Puel, on a eu une vraie discussion d'hommes. Il m'a parlé comme j'attendais qu'il le fasse. On s'est dit ce qu'on avait à se dire, on s'est serré la main à la fin. Après, j'ai eu un petit pincement car j'étais attaché au club, j'était proche de pas mal de joueurs, Jessy Moulin,''Debuche'', Loïc Perrin, Wahbi Khazri, Romain Hamouma,''Kolo'', Kévin Monnet-Paquet, les jeunes Nordin, Camara, Fofana, Saliba. Je m'entendais super bien avec le staff médical, le doc'Tarak Bouzaabia, les préparateurs physiques. Des personnes me manquent, c'est vrai.[/penci_blockquote]
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