Bryan Dabo, dont nous expliquions qu'il resterait à l'ASSE la saison prochaine, et qu'il serait même l'un des éléments clés du dispositif d'Oscar Garcia, a livré une interview qui confirme nos propos. Plus remonté que jamais, le milieu de terrain laisse derrière lui une saison galère et se tourne vers un avenir qu'il voit plus Vert que jamais !

"J’étais serein parce que je savais que ça n’allait pas rester en l’état. Dans ce genre de situation, il n’y a qu’avec le travail qu’on avance. Alors, je n’allais pas m’enfermer dans un truc du genre : « Le coach ne m’aime pas, le club ne m’aime pas, mes coéquipiers ne m’aiment pas. Car c’était absolument faux. Vu la préparation que je suis en train de faire, ça va payer. J’avais fait une bonne préparation la saison dernière mais ça ne l’a pas fait ensuite. Ce n’est pas grave. On ne m’a pas fait de mal. J’étais simplement mal de ne pas jouer. Je n’ai reçu que des messages d’encouragement des supporters alors qu’un joueur qui ne joue pas a plutôt tendance à être accablé. 

J’ai eu des opportunités en décembre, avant la fin de saison, des coaches m’ont appelé, mais ça ne m’a pas traversé l’esprit une seconde. Je lisais que Bryan Dabo était indésirable ou en instance de départ, ça me faisait rigoler. Je savais que c’était faux. Je ne vois pas le cas de figure où je ne m’impose pas. Sans manquer de respect à quiconque. J’ai su que le coach avait regardé des vidéos concernant mes matches à Montpellier, ici. Si un coach ne veut pas de vous, il ne va pas perdre son temps à regarder ce que vous faisiez avant. Il m’a senti concerné. C’est un coach qui ne parle pas beaucoup, qui attend des actes.

Quand on est bien dans la vie, dans la tête, dans le groupe, ça se traduit sur le terrain. On travaille bien. J’ai la chance en plus que le coach me parle bien avec ses adjoints. Le coach me pousse, me dit ce qu’il attend de moi. Mon rôle n’a pas beaucoup changé. Mais chaque coach a sa philosophie de jeu, son identité. Oscar Garcia aime beaucoup qu’on ait la balle (sic), que son équipe soit en place tactiquement et que lorsqu’on perd le ballon, on le récupère rapidement. Qu’on mette de l’intensité au pressing, que l’on fasse beaucoup d’efforts. Si je suis en mesure de le faire comme lors des matches amicaux, je n’aurai pas de problème à m’imposer. Mais il faut le faire. 

À la fin des matches amicaux, on pourra tirer une petite conclusion. Les matches amicaux, quels qu’ils soient, ce n’est pas la vraie vie, la vraie compétition. Mais on a beaucoup moins de pression que la saison dernière où il y avait la qualification en Ligue Europa. Le groupe était fourni, c’était la guerre (sic). Là, il y a aussi une grosse concurrence mais on a plus de temps. Le coach n’hésitera pas à mettre un jeune au détriment d’un joueur confirmé. Je ne le vois pas hésiter une seconde."

Source : Le Progrès