Acculé après avoir annoncé le milliard d'euros pour les droits TV, le président de la LFP, Vincent Labrune s'est exprimé dans les colonnes du Monde.
Alors que le championnat reprend dans moins de deux mois, les clubs restent dans le flou. Chacun doit se présenter devant la DNCG et présenter son budget. Complexe sans connaître la principale source de revenues de leur entreprise. De même, chaque équipe doit constituer son effectif en ajustant départs et arrivées sur le marché des transferts. Compliqué sans connaître le budget pour la saison à venir. Responsable du dossier, Vincent Labrune est sorti du silence alors qu'il est très critiqué.
La bataille n'est pas finie
Vincent Labrune (Président de la LFP) : « Je dors tranquille. Les critiques ? Cela commence à me casser les oreilles. [...] Nous sommes dans un combat. Mon travail est de me battre jusqu’à mon dernier souffle pour défendre l’intérêt de nos clubs. Si nous perdons cette bataille, je le dirai et je l’assumerai. Mais elle n’est pas finie. Laissons-nous une chance de réussir. »
Canal n'a jamais voulu négocier
Vincent Labrune (Président de la LFP) : "Jusqu’à présent, ni M. Saada (président de Canal+) ni M. Bolloré n’ont jamais voulu négocier ni même discuter avec nous. Ils ont dit ce qu’ils allaient faire et ils ont fait ce qu’ils avaient dit. Pour autant, il faudra bien finir par trouver un moyen de renouer le dialogue d’ici à la fin du mois : il serait irresponsable de prendre une décision sur nos droits audiovisuels sans avoir évalué les possibilités qui existent avec Canal+, s’il y en a…"
Vincent Labrune défend le projet d'une chaîne L1
Vincent Labrune (Président de la LFP) : "Avec 2 millions d’abonnés, ce qui est une projection très prudente, payant 20 euros par mois pendant dix mois, on est déjà à 400 millions d’euros. 700 millions d’euros en moyenne par an, avec une première année autour de 540 millions d’euros et une cinquième autour de 900 millions d’euros".