Des joueurs fatigués
Christophe Pélissier (coach AJA) : "Il y a des joueurs qui ne sont pas entraînés, comme Jubal, Elisha, Mensah. Ils ont quelques petits soucis musculaires, donc on n'a pas pris de risques . On verra l'état des troupes. De toute façon, on est en fin de saison et il y a des joueurs comme Jubal qui ont été beaucoup embêtés musculairement. Mais c'est de la gestion. Pour le moment, il n'y a pas de joueurs forfaits pour lundi.
Dunkerque ? Il faut laisser les classements de côté. Ce que j'ai dit au joueur, c'est qu'on n'affrontait pas le 15ᵉ du classement, on affrontait le second. Le second de la phase-retour. On affronte une équipe qui est dans une très bonne dynamique. On doit se préparer mentalement à ça. Je crois qu'on a payé pour apprendre. On sait ce qu'on doit réaliser pour être performant. À chaque fois que le collectif a envie d'aller de l'avant, nos individualités ressortent. Donc, il n'y a pas de questions à se poser.
J'attends vraiment une prestation différente que ce qu'on a fait sur les deux derniers déplacements. La victoire contre Laval a fait du bien au groupe. Elle peut être importante en vue de la fin de saison, parce qu'il commence à y avoir un peu de doute. Par le jeu et par le résultat, ça doit faire du bien dans les têtes. Elle est fondamentale. Trois jours après une non-match et une défaite logique à l'extérieur, on a été capables de switcher rapidement."
Ne pas changer de philosophie
Christophe Pélissier (coach AJA) : "On est la meilleure attaque du championnat. La fin de saison, on joue toujours avec les forces de l'équipe. On va continuer à jouer de la sorte. Ce n'est pas maintenant qu'on va changer et vouloir défendre quoi que ce soit.
Si on gagne les matchs qui arrivent, on sera promu parce qu'on a de l'avance sur les autres. C'est tout ce qu'on sait. Donc autant aller de l'avant pour aller gagner ces matchs-là.
Ce qui est important, ce sont les dynamiques des équipes. C'est une équipe qui est dans une très bonne dynamique. On a joué Rodez, qui était dans une très bonne dynamique. On joue Dunkerque et on va jouer Paris derrière. Donc, on sait que ces trois matchs-là sont des équipes qui sont dans le top 5. À nous d'être à notre niveau pour pouvoir être performant.
Les matchs, on les regarde. On y jette un œil. Mais quoi qu'il arrive, on sera devant lundi. J'entends beaucoup les équipes qui parlent derrière et qui disent qu'on est devant. Donc, à nous de continuer à être performant. Les joueurs le savent. De toute façon, nous, on sait qu'il reste quatre matchs. On sait que si on gagne trois, c'est terminé pour nous. Tout simplement. Ça, c'est mathématique. Maintenant, à nous de faire le travail.
Ce n'est pas aux autres à le faire à notre place. Quand on veut gagner un championnat, quand on veut être champion, il faut gagner les matchs. Il ne faut pas attendre que les autres nous lâchent des points. Personne ne nous fera des cadeaux.
On ne souhaite jamais la défaite des autres. Si le résultat nous arrange, c'est bien, c'est sûr. Si les autres veulent faire le travail, il n'y a pas de problème, que ce soit Caen ou PFC (conf samedi matin), mais on se doit, nous, d'être focalisés sur la performance de notre équipe."
L'AJA observe ses concurrents
Paul Joly (Défenseur AJA) : "Nous sommes une équipe soudée qui a envie de gagner ces quatre derniers matchs. Et tout le monde est très concentré pour le match déjà de lundi. Ça va être un match très important. On a eu une discussion dimanche après le match de Rodez. On a mis les choses au clair entre nous, les joueurs, où on s'est dit que c'était un moment déterminant de notre saison. On devait le montrer mardi contre Laval et c'est ce qu'on a fait.
Tous les organismes sont un peu tendus. On est sur une saison qui a été longue avec beaucoup de matchs. C'est aussi le mental qui rentre en jeu. On a un très bon staff médical qui nous permet aussi d'être en jambes. Il va falloir continuer, bien rester concentré, être encore plus focus sur tout ce qui se passe en dehors, l'alimentation, l'hygiène, etc. et pour tous être opérationnels.
On est tous ensemble. On se motive les uns les autres pour aller de l'avant. Un groupe qui vit bien ou qui s'encourage qui est là les uns pour les autres, c'est vraiment le top de jouer dans cette équipe-là.
Paul Joly (AJA) : "On a les cartes en main"
Paul Joly (Défenseur AJA) : "Je dirais qu'on a les cartes entre nos mains, c'est-à-dire que si on gagne les quatre prochains matchs, on est sûr d'être champion, peu importe les résultats des autres. Là, on a la chance et le mérite aussi d'être premier actuellement. Donc, on peut se concentrer uniquement sur nos résultats et être concentré sur les matchs qui arrivent.
La pression ? Un peu. Après, on n'est pas premier par hasard. On est quand même sûr de nos qualités. On s'est battu pour avoir cette première place. On est dans le rush final. Il reste quatre matchs. Mais la pression, ça fait partie aussi du métier, avec l'engouement des supporters, avec un peu tout ce qui se passe autour de nous.
On doit être capable de gérer ça. Il faut essayer de convertir ça en une bonne pression.
Jouer le lundi ? Le plus important, ce sera vraiment nous. Après, forcément, on espère que nos concurrents ne gagnent pas aujourd'hui (NDLR : samedi), mais dans tous les cas, on sera concentrés lundi pour remporter ce match."
